Sentir des fourmis dans ses doigts,
Voir le monde tourner autour de soi,
A cause de notre tête soumise à une trop grande douleur,
Comme un éclair qui vient vous frapper au coeur,Ne plus rien entendre autour,
Fermer les yeux car on ne supporte plus le jour,
Ne plus rien sentir qu'une douleur qui empire,
Se sentir partir,Ne plus être dans son corps,
En être bien loin dehors,
La douleur est là,
Elle vous aveugle de son effroi,On ne voit que le noir,
Il s'installe comme si c'était son devoir,
Tout est fourmis à présent,
Des doigts à tout le corps maintenant,On sombre dans un semi-inconscient,
On ne voit plus passer le temps,
Les minutes se transforment en heures,
Mais on ne peut quitter la douleur,Le monde tangue et virevolte,
Le mal est un vilain despote,
On peine à respirer,
Nos poumons font tout accélérer,Le manque d'air se fait sentir,
On étouffe sans mentir,
Asphyxié par la douleur grandissante,
Elle nous tord telle une mécréante,Le malaise se poursuit,
Pour nous tout est nuit,
Il nous a aveuglé,
Nous a asphyxié,Il nous a rendu sourds,
Tombés car on était trop lourds,
Poignardés d'un éclair,
Pliés de sa douleur éphémère.
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Petits poèmes perdus au fond d'un carnet
PoetryJ'ai un petit carnet, Il ne me quitte jamais, Il amasse toutes mes idées, Chacune de mes pensées, Il est mon meilleur confident, Car il me comprend tout simplement, Il est bien le seul dans cet univers, Car je n'ai plus vraiment les pieds sur Terre...