Vils pollueurs

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Tout passe et repasse,
Le monde se lasse,
Les hommes trépassent,
Puis leur vie s'efface,

Tout n'est qu'enchaînement,
Simple commencement,
Futile fin complexe,
D'une antité annexe,

Les secondes disparaissent,
Les minutes les blessent,
Pour aller tuer les heures,
Ronger les jours de malheur,

Très longuement au fil des ans,
Le monde change doucement,
Altération bien ridicule,
Par des êtres bien minuscules,

Toutes les grandes révolutions,
Ne sont pas de la population,
Mais bien de son hôte la Nature,
Sans qui il n'y aurait de futur,

Que pour les enfers de cette planète,
Ce gigantesque globe qui fait naître,
Chaque seconde une nouvelle vie,
Et en voit une autre qui se finit,

Et voilà que comme seul remerciement,
Ces humains le font dépérir lentement,
Au gré de leur vile folie des grandeurs,
Ils déclenchent sa perte et leur malheur.

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À nous vils pollueurs.

Petits poèmes perdus au fond d'un carnetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant