Petits poèmes perdus au fond d'un carnet

Gardienne de l'univers

Petite fée,
Au creux​ de nos mains tu t'es écrasée,
Silencieusement tu es tombée,
Tes ailes étaient toutes froissées,
De tout ton corps tu tremblais,
La froide pluie t'avais piégée,

Doucement tu as relevé la tête,
Tu avais les yeux brillants d'espoir,
Dans ceux-ci une quête,
Celle d'y croire,
En tout et surtout dans l'espoir du coeur,
Dans celui d'y puiser le bonheur,

Tu étais fatiguée,
Mais ta petite vie n'était pas terminée,
Il te restait tant de choses à observer,
Tant de mélodies à écouter,
Tant de saveurs à goûter,
Tant d'histoires à partager,

Tu étais tombée,
Telle une feuille morte en automne,
Lassée du spectacle toujours répété,
Toi seule étais patronne,
Alors tu avais lâché,
Et tu avais lentement plané,

Tu t'étirais,
Comme si tu venais de naître,
Comme si tu te réveillais,
Alors que tu étais là où tu ne devais pas être,
Mais tu renaissais avec la magie,
Doucement tu reprenais ta vie,

Tes petites mains,
Elles s'agitaient,
Douces comme du satin,
Elles guérissaient tes ailes blessées,
Pour pouvoir t'envoler,
Et reprendre ton activité,

Tu observais les alentours,
De tes yeux scintillants,
Scrutais tout autour,
Tu découvrais le monde différemment,
Et t'imprégnais de ces images,
Puis tu retrouvais ton calme sage,

Tu te concentrais,
De tout ton être tu respirais,
Tu appelais ta magie comme un souhait,
Tu la reprenais avec un manque caché,
Peu à peu tu te redressais,
Prête à t'envoler,

Tu écoutais la chanson de l'Univers,
Regardais ton nouveau monde,
Sentais le parfum de la vie sur Terre,
Touchais à ce monde,
Goûtais à la vie,
Celle que tu protégeais depuis des décennies,

Alors tu pris ton envol,
Tu nous quittais pour surveiller,
Tu regagnais ton auréole,
Comme toujours tu observais,
Prête à aider n'importe qui de la Terre,
Toi petite fée gardienne de l'Univers.

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Je suis de retour avec un nouveau poème! Un peu long d'ailleurs...