J'enlace le vide de mes larmes. Ne trouvant d'autre refuge que l'absence glacée, je danse à m'en écorcher les pieds jusqu'à trembler espérant assommer les soucis dans des pas au bord de la chute. Je danse encore et encore, mangeant la tristesse, rongeant le sol, je danse sans personne pour m'arrêter. Il n'y a que le vide pour m'observer. Et quand je rêve de m'écrouler dans tes bras c'est le néant qui m'accueille dans mon épuisement. Pas après pas, je saigne la musique du silence de mes pleurs. Mes pensées s'éteignent au rythme effréné de mon coeur.
VOUS LISEZ
Petits poèmes perdus au fond d'un carnet
PoesíaJ'ai un petit carnet, Il ne me quitte jamais, Il amasse toutes mes idées, Chacune de mes pensées, Il est mon meilleur confident, Car il me comprend tout simplement, Il est bien le seul dans cet univers, Car je n'ai plus vraiment les pieds sur Terre...