La vie est un long chemin,
On dit qu'il faut en éviter les ravins,
Que chaque embûche doit être surmontée,
Mais moi je ne fais que tomber,C'est un gouffre sans fin,
Immense et grand ravin,
Tu m'entraînes dans les profondeurs inconnues,
Jusqu'à se faire envelopper du noir absolu,À chaque obstacle je trébuche,
Aussi petit qu'ils fussent,
Ils m'emprisonnent de leurs liens,
Aussi durs et blessants à chaque lendemain,Je peine à respirer,
L'obscurité commence à m'étouffer,
C'est une douce et silencieuse agonie,
Je ne veux pas crier pour cette stupide vie,Elle m'a blessée,
Elle m'a torturée,
Fait prendre les chemins les plus étroits,
Brisée sans émoi,Je suis en mille morceaux,
Miettes minuscules de mes mots,
Je suis un tourbillon immobile,
J'attends l'issue de cette vie pénible,Autre chemin,
Ou seulement ravin,
Je ne fais jamais de choix,
La Vie et la Mort choisiront pour moi,Je pense qu'un destin peut être changé,
Seulement je ne sais pas si le mien est scellé,
J'aimerais croire en l'espoir,
Mais je ne le trouve pas dans ce noir,Alors je continue ma chute,
Et avance sans but,
Sur ce chemin escarpé,
Que je dois affronter.
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Petits poèmes perdus au fond d'un carnet
PoesíaJ'ai un petit carnet, Il ne me quitte jamais, Il amasse toutes mes idées, Chacune de mes pensées, Il est mon meilleur confident, Car il me comprend tout simplement, Il est bien le seul dans cet univers, Car je n'ai plus vraiment les pieds sur Terre...