Montre-moi

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Toi que j'ai envie de croire,
Oui, toi qui vis dans le noir,
Renais vite dans la lumière,
Et admire ce jour si clair.

Je suis tellement différente,
Mon âme devient incandescente
Mais je garde les apparences,
Fais le jeu de l'indifférence.

Je ne respecte pas leurs lois,
Je veux avoir confiance en toi
Mais je voudrais que tu me pardonnes,
J'ai vraiment peur que tu m'abandonnes.

Je suis enfermée dans un corps,
Notre lien sera-t-il plus fort?
Je me fous de tous leurs préjugés,
Mais sauras-tu les effacer?

Prisonnière de cette société,
Je ne demande qu'à m'en m'échapper,
Montre-moi que tu resteras,
Prouve-moi que tu seras là.

Ils ne veulent pas comprendre
Mais je renais de mes cendres,
Ils me pensent insouciante
Mais je suis intelligente,

J'ai depuis longtemps ouvert les yeux,
Je ne suis pas semblable à eux,
Et même si c'était le cas,
C'est eux qui ne comprendraient pas.

J'ai fais un pas sur le côté
Et puis je me suis arrêtée,
Je ne fais qu'observer ce monde,
La Terre n'est pas toujours ronde.

Je vais leur dire ce que nous sommes,
Nous sommes simplement des personnes,
Nous savons réfléchir et penser,
Nous savons que ce monde est compliqué.

Oh vous avez entendu?
Oui je parle de vous âmes perdues,
De vous et vos folies
Qui régissent notre vie,

Nous vous entendons,
Nous vous écoutons,
Transformer cette Terre
Et ce monde qui vous rend fiers.

Seulement, vous le détruisez,
De plus en plus vous nous enfermez
De vos règles et inutiles lois
Mais je veux avoir foi en toi, en moi.

Nous sommes comme vous,
Nous ne sommes pas fous,
Nous pensons juste différemment
De vous nos gouvernants.

Votre vie? Suivre les chemins tracés,
Du moindre changement vous vous insurgez.
Je veux explorer, je veux penser,
Je veux vous montrer ma pensée.

Nous comprenons,
Nous apprenons,
Tout ça comme vous,
Mais en étant nous.

Nous sommes nous,
Vous êtes vous,
Vos idées sont forgées au fer,
Il ne faut pas leur déplaire.

Montre-moi que tu ne les écoutes pas,
Montre-moi que tu ne les imites pas,
Tu sais penser par toi-même,
Sers-toi de tes connaissances, fais-les tiennes.

J'ai peur de te perdre dans cette société,
Peur que tu te fies à tous leurs préjugés.
Tu comptes désormais beaucoup pour moi
Mais j'ai peur de ce que tu penses, toi.

Tu as accepté mes règles
Mais tu ne me connais pas faible,
Je te remercie d'être comme tu es,
Quand on te connaît, on ne peut que t'apprécier.

Pardon de tous ces secrets,
J'ai juste peur des préjugés,
Montre-moi que je peux avoir confiance,
Montre-moi que je peux m'ouvrir sans méfiance.

Je suis une personne comme tant d'autres
Mais je ne pense pas comme tous les autres,
Je ne vois pas des corps, ni des apparences,
Je vois des personnalités, des âmes qui dansent.

Je veux apprendre à te connaître,
Je veux effacer ton mal-être,
Mais le voudras-tu,
Toi qui m'est inconnue?

Tout dépendra de toi,
De tes pensées, de tes choix,
Auras-tu l'esprit ouvert
Ou resteras-tu face contre terre?

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À tous ceux qui osent penser différemment et le proclamer. Et à ceux qui ne sont pas écoutés car on les juge trop petits ou trop naïfs.

Il n'y a pas d'âge pour penser, pas d'âge pour aimer, pas d'âge pour décider.

Il n'y a pas d'apparence pour être parfait, ni de perfection qui a déjà existé.

Chacun évolue à sa façon, peu importe son âge ou son apparence, ce qui compte c'est ce qu'il pense et comment il l'applique.

Petits poèmes perdus au fond d'un carnetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant