Pluie de la plaie du plafond blanc,
Estoc le public,
D'un électrochoc épique,
Pluie de la plaie du plafond blanc,Les passants se hâtent,
Sous ce temps qui se gâte,
Ils ne voient pas le miroir,
L'eau de tous les espoirs,
Elle les a pris à ces gens,
Leur effaçant bons et mauvais moments,
La pluie efface souvenirs et soucis,
Pour en faire un miroir éphémère de la vie,Pluie de la plaie du plafond blanc,
Estoc le public,
D'un électrochoc épique,
Pluie de la plaie du plafond blanc,Elle coule dans le fleuve,
Vient mourir dans ses méandres,
Se joint à cette eau et l'abreuve,
Pour enrager ces flots tendres,
Les faire s'écraser sur les rebords,
Faire peur aux hommes dehors,
Puis évite la crue,
Et se laisse couler vers l'inconnu,Pluie de la plaie du plafond blanc,
Estoc le public,
D'un électrochoc épique,
Pluie de la plaie du plafond blanc,Reflète la lumière,
La donne rancunière,
Exposée aux regards,
Lentement ils se lèvent hagards,
Vers le blanc plafond,
Qui de sa plaie nettoie la Terre,
Des pensées tuant la raison,
Elle tombe sur la Terre,La pluie de la plaie du plafond blanc,
Qui estoc le public,
D'un électrochoc épique,
La pluie de la plaie du plafond blanc.Inspiré par London bridge, une oeuvre de Pierre Riolet (média).
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Petits poèmes perdus au fond d'un carnet
PoetryJ'ai un petit carnet, Il ne me quitte jamais, Il amasse toutes mes idées, Chacune de mes pensées, Il est mon meilleur confident, Car il me comprend tout simplement, Il est bien le seul dans cet univers, Car je n'ai plus vraiment les pieds sur Terre...