BlackHunter [terminé]

Chapitre 30 : le final

— À genoux, les mains derrière la tête, cria le policer tandis que la fille exécuta les ordres.

— Clary Rockfell, vous êtes en état d'arrestation pour meurtres, entraves à la vie privée, agression et divulgation de preuves, termina-t-il.

— Quoi mais, je ne suis pas la tueuse vous vous trompez complètement, cria Clary.

— Tais-toi, tout ce que tu diras pourra être retenu contre toi devant le juge.

Plusieurs heures après

— Comment peut-on devenir comme ça à 18 ans ? Demanda le policier.

— Quand vos parents sont tués et que vous essayez de les venger vu que la police est inefficace.

-— Alors tu es BlackHunter, mais tu refuses d'avouer les meurtres pourtant, tu connais la plupart des personnes mortes.

Le policier sortit un tas de photo et tandis qu'il disait les noms, il lançait la photo du cadavre devant la fille.

— Tes parents, les parents de tes meilleurs amis, les parents de Tyler Well, les parents de ce jeune homme, Julia ta meilleure amie, Daniel Constantin, Jason Carter et Tyler Well le prétendu petit ami.

Clary ouvrit la bouche paniquée et complétement horrifiée quand elle vu la photo de Tyler, du corps de Tyler.

— Non ! Hurla-t-elle.

Elle avait du mal à respirer tandis que le policier la bloquait contre sa chaise pour qu'elle reste assise.

— Même si tu n'es pas la tueuse comme tu le dis comment tu expliques qu'on ait retrouvé l'arme du crime dans ton repère et que tu étais sur le lieu du crime puis même si tu n'as pas tué toutes ces personnes, tu as enlevé la vie à un homme, lâcha le policier.

— Frédéric, répondit Clary en avalant ses larmes et en levant le regard vers l'agent.

— Il te violait donc tu l'as tué, nous avons reçu cette photo de toi en train d'empoisonner Frédéric.

— Vous voulez que je vous dise quoi. Je suis BlackHunter et j'ai tué un homme, mais je ne suis pas la tueuse, lâcha la jeune fille aux yeux rouges.

— Prouve-le-moi.

Clary passa une de ses mains sous la table et enleva le dossier qu'elle avait réussi à voler aux policiers de sous la table.

— Ils ne sont pas doués vos hommes, lâcha-t-elle en balançant le dossier sur la table.

— Et qu'est-ce qui me prouve que ce n'est pas toi qui as écrit tout ça.

— Mon écriture quand on passe la plupart de son temps à écrire sur un clavier et non sur des feuilles avec un stylo, on n'a pas une écriture si lisible demandez mes contrôles à mes professeurs.

— Donc d'après tout ça, tu aurais un frère et il serait le tueur.

— Et je m'appellerais Clarissa Muller.

Plusieurs jours plus tard

— Clary Rockfell vous avez une visite.

La fille se leva du lit médiocre et suivit l'agent de police, elle avait l'air ridicule dans sa combinaison de détenu.

Elle sourit légèrement quand elle aperçut le visage du garçon de l'autre côté de la vitre.

— Pas mal l'orange, lâcha-t-il.

— Tyler est mort, lâcha-t-elle à son tour attristé.

— Je suis désolée, je viens de l'apprendre avec les médias, il parle de toi partout.

— Il a gagné, le tueur a gagné, lâcha la fille en essuyant une larme.

Le garçon se mit à rire laissant Clary incompréhensive.

— Non, arrête, c'était trop facile pas maintenant Clarissa, je pensais que tu allais encore avoir une lueur d'espoir, sourit le garçon, mais c'est vrai que tuer l'amour de ta vie ça doit faire mal, mais j'étais obligé petite sœur, personne ne pouvait être proche de toi à part moi.

— Non, qu'est-ce que tu racontes.

— Ça fait mal n'est-ce pas, le tueur était juste devant tes yeux.

— Ça ne peut pas être toi.

— Surprise, c'est moi. On était des jumeaux dans le ventre de notre mère et je suis sorti sans problème tandis que toi, tu l'as tué. Elle est morte à cause de toi et papa était tellement triste qu'il est tombé en dépression et il m'a retiré de lui. Et on est tombé dans ces familles d'accueil où personne ne nous a expliqué notre histoire et toi, tu t'en fichais de moi, je t'aimais et j'étais amoureux de toi. Les infirmières avaient prévenu mon père que j'étais différent de ma sœur, j'avais un problème mental. C'est ce qu'elle disait mais, c'est n'importe quoi, je vais très bien.

— Tu vas finir en prison.

— Je n'ai pas fini mon histoire alors la ferme petite sœur. Puis j'ai trouvé dans le bureau du père de Julia, un dossier d'adoption, notre dossier d'adoption. Tu te demandes comment je l'ai eu et bien, c'est très simple. Un simple pari avec Maxime comme quoi je n'étais pas cap de trouver le code du coffre et je l'ai trouvé avec le dossier.

— Et pourquoi tu les as tous tués alors hein tu es complètement malade.

— J'ai été pris de haine et j'ai décidé de retrouver mon père et c'est là que je lui ai promis de le venger et me venger de toi et j'ai commencé à tuer et je ne pouvais plus m'arrêter et j'ai gardé le meilleur pour la fin. Ce bâtard de Tyler Well, tu l'avais choisi lui à la place de moi.

— Il méritait que je l'aime et je l'aimerai jusqu'à ma mort.

— Je vais leurs dires que c'est toi, lâcha Clary en avalant sa salive.

— Et je serais déjà très loin Clarissa.

Le garçon se leva en souriant à la fille tandis qu'il sortait de la salle. Le policier rentra dans la pièce et attrapa la fille par le bras pour la ramener dans sa cellule.

— C'est lui le tueur, c'est lui, cria-t-elle.

Le garçon descendit rapidement les marches de la prison se dirigeant vers sa voiture noire, mais il fit arrêter.

— Comment tu as compris ? Demanda le garçon en souriant.

— Les chaussures, c'est toi qui me les avais offerts, répondit le garçon en sortant un objet de sa poche.

Le lourd corps du jeune homme tomba violemment sur le sol tandis que l'autre s'agenouilla au sol en posant son arme par terre et en plaçant ses mains derrière sa tête.

— Je m'appelle Maxime Gueban et je suis coupable du meurtre de Loris Dubois, lâcha-t-il au policier qui venait d'arriver à ses côtés.

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Après tellement de doutes, Loris est le tueur !

Et Tyler est mort, je suis sûre que vous allez retenir que ça (mdr).

Clary est en prison et Maxime a tué Loris.