Chapitre 48

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Sibylle

Je regarde Samantha qui claque la porte de la chambre avant de me lever.

Sibylle : Gabriel.. Sort les gâteaux.. Jade le jus d'orange.. Je reviens dans une minute et je ne veux rien entendre.

Je pose Émilie sur ma chaise avant d'aller voir Samantha qui pleure, je me mets à genoux pour caresser ses cheveux.

Sibylle : Tu es fatiguée.. Je serais là tous les jours maintenant.. Tout le temps.. Et ton ventre ?

Sam : Je vais rester ici aujourd'hui.

Sibylle : D'accord.. Mais c'est Émilie.. Pas Gabriel tu comprends ?

Sam : Je sais.

Sibylle : J'aurais du crier plus fort.. Je m'excuse.. C'est de ma faute.

Je l'embrasse un certain nombre de fois avant de retourner voir les enfants, ils me regardent à moitié.

Sibylle : Émilie.. Tu vas apporter un jus d'orange à maman et lui demander pardon.

Émilie : Non.

Sibylle : Maintenant !?

Je la regarde partir avant de me mettre dans le dos des triplés.

Sibylle : Vous allez être très sage maintenant.. Parce-que je vais être souvent à la maison.. Tous les jours.. Pour savoir tout ce que vous faites.

Gabriel : Tu ne vas plus à Paris pour ton travail ?

Sibylle : Non.

Gabriel : Cool.

Jade : Je veux voir un coiffeur.. Genre aujourd'hui pour une urgence.

Sibylle : C'est dimanche.. Maman te fera une coupe demain matin et on ne verra rien.. Tu ira au coiffeur demain soir.

Jade : D'accord.

Ils commencent à partir et je force les triplés à débarrasser, à ranger leurs chambres, celle des autres avant d'aller voir Samantha dans la chambre. Elle regarde la télévision, je la regarde un moment debout près de la porte avant qu'elle me regarde.

Sam : Je t'aime.

Sibylle :.. Il va falloir qu'on mange et.. Je ne sais pas.

Sam : J'avais envie de.. D'une raclette.. Je vais aller acheter ça.

Sibylle : On est dimanche.

Elle se lève rapidement pour me rejoindre.

Sam : Tu veux aller au supermarché ?.. Alors j'y vais.

Elle m'embrasse avant de partir et j'attends qu'elle rentre autour de la table, ce que les enfants font aussi. Je regarde l'heure, le supermarché vient de fermer alors elle ne devrait plus tarder. Je fais mettre la table, nous attendons encore et les enfants finissent par manger autre chose. Je l'appelle mais elle ne me répond pas, je m'occupe des enfants toute la journée avant de me coucher sans avoir eu de nouvelles. Je cours un peu le lendemain matin pour les emmener à l'école, je rentre avec Émilie.

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