Esclave

Chapitre 46

Sibylle

J'ouvre les yeux lorsque j'entends Samantha qui discute, elle est debout devant le lit avec son téléphone. J'écoute, je regarde sa nuque puis elle finit par raccrocher et me regarder.

Sam : Nos enfants sont énervés ce matin.

Elle fait le tour du lit pour s'asseoir à côté de moi puis me caresser mes cheveux.

Sam : Tu as un drôle de sourire.

Sibylle : Je t'ai regardé dormir hier.. Je t'ai touché lentement et.

Sam : Je n'ai rien senti.. Ça te dérange si on prend le café chez nous ?

Sibylle : J'ai mal à la tête.

Sam : Mes parents n'ont pas encore dormi.. S'il te plaît ?

Sibylle : Si tu prépare tout oui.

Elle m'embrasse avant de me regarder en souriant.

Sam : J'adore quand tu dis oui.. Celui que tu as dit hier je vais m'en souvenir toute ma vie.

Je ferme les yeux en souriant puis je me prépare quand elle me réveille, je récupère le sac dans l'ascenseur et je retire l'une de mes boucles d'oreilles.

Sibylle : Il me manque une boucle d'oreilles.. Tu pourras m'attendre dans la voiture.

Sam : D'accord.

Les portes s'ouvrent et elle sort de l'ascenseur, je souris en retournant dans la chambre récupérer un petit tube à essaie sous le lit. Je reprends l'ascenseur et je retrouve Samantha dans la voiture, je ne souris plus.

Sam : Et ta boucle d'oreilles bébé ?

Sibylle : Oui je.. Je l'ai.

Je fouille dans l'une de mes poches pour la remettre.

Sam : Tu retourne travailler lundi ?

Sibylle : Absolument j'ai plusieurs projets à valider.. Notamment sur ma petite puce.. Contre le sida.

Sam : Qu'est-ce que tu vas faire ?

Sibylle : Des tests pour l'implantation.

Sam : Avec des gens ?.. Oui ?

Sibylle : C'est confidentiel.

Je me tourne vers elle et elle roule un peu plus vite jusqu'à la maison, nous passons du temps en famille jusqu'à ce que je retourne à Paris le lundi matin. Il se passe plusieurs semaines avant que Sam m'appelle au bureau, je fais sortir les médecins pour la rappeler peu de temps après.

Sibylle : Je sais que les enfants sont partis à l'école.

Je regarde mon ordinateur puis je regarde Samantha qui traîne un peu dans mon bureau.

Sam : Je ne peux rien te cacher.

Sibylle : Qu'est-ce que tu cherches ?