Esclave

Chapitre 39

Samantha

Elle sourit dans l'ascenseur, elle appuie sur son petit bouton et le petit objet vibre un peu plus en moi. L'ascenseur s'ouvre sur une pièce remplie de monde, bien sûr on nous regarde. Et Sibylle prend soin de me présenter à tout le monde, je sais que j'ai les joues rouges, je me vois dans le reflet des vitres. Elle me laisse avec sa sœur avant de revenir avec des flûtes de champagne, je commence à boire rapidement.

Émilie : Il fait trop chaud ici.. Nos parents ne vont pas venir.. Tant mieux.

Sibylle : Je peux t'assurer qu'ils seront là.. Donne moi ta veste Samantha tu as beaucoup trop chaud.

Elle retire ma veste avant de partir discuter avec d'autres personnes.

Émilie : Elle est en forme depuis le déménagement.. Elle prend des médicaments ?

Sam : Je ne crois pas.. Pourtant ce n'est pas faute d'avoir cherché.

Émilie : J'ai envie de champagne aussi.. Pourquoi on doit avoir des enfants nous ?.. Enfin toi c'est bon.

Je sens que les vibrations s'arrêtent et Sibylle me regarde un peu plus loin.

Sam : Pourquoi ton mari est absent ?

Émilie : Il est sagement à la maison.. Je ne voulais pas non plus qu'il voit nos parents.. Ni tout ça.. Il est le seul de sa famille à avoir fait des études.. On leurs envoie de l'argent tous les mois.. On dirait que j'ai épouser une fille.. Enfin bref passons.. Merde.. Maintenant j'ai envie de picoler.

Son père : Je cherche la présidente.... Samantha.

Sam : Monsieur.

Je le regarde partir rejoindre Sibylle qui s'empresse de lui donner du champagne.

Sa mère : Pourquoi je me suis marié ?.. J'aurais du démissionner.. Écouter votre mère les filles.

Émilie : C'est toi.. Excusez-moi je vais aller voir.. Téléphoner à mon mari.

Elle part rapidement et je regarde la mère de Sibylle qui regarde mon verre.

Sam : Vous êtes plus forte que l'alcool.

Elle me regarde et je sers mon verre quand Sibylle remet en route les vibrations.

Sa mère : J'ai fait des filles fantastiques qui me détestent.. J'ai profité des richesses avant ma famille.. Maintenant je profite de rien.. Hormis des vacances au soleil.

Sam : Je dirais que vous n'avez pas encore trouvé la bonne manière d'agir.. Ça viendra.

Sa mère : Mes filles me fuient.. Comme les gens qui fuient la peste.. Comment vont mes petits enfants ?

Sam : Très bien.

Je regarde Sibylle qui s'approche en souriant puis qui m'embrasse sur ma joue, elle reste très près de moi.

Sibylle : Quel silence.. Où est ma grande sœur préférée ?

Sam : Au téléphone avec Lee.