Chapitre 9

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On a dépassé les 200 vues !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Merci !!!!!!! Pour me faire pardonner d'avoir posté un chapitre 8 aussi court, je poste le 9 dans la même journée, je suis pardonnée ? Allez, bonne lecture !

J'émergeais à peine de ma nuit de sommeil lorsque j'entendis toquer à ma porte. N'attendant pas de réponse, Mia entra dans ma chambre et sauta sur mon lit.

-Bonjour !!! cria-t-elle, comment ça va ?

Mal, fus-je tentée de lui répondre. Au lieu de ça, je mis mon oreiller sur ma tête et je remontais mes draps jusqu'à mon cou.

-Bonjour l'ambiance ici... souffla-t-elle, je voudrais pas te brusquer mais, de une, c'est le premier jour de ton entrainement...

Comme si ça allait me faire bouger...

-Et de deux, et ça, je suis sûre que ça te fera bouger tes grosses fesses de ton lit, il y a un énorme petit déjeuner qui t'attend en bas, continua-t-elle.

A ces mots, je me relevais rapidement, prenant conscience que je n'avais pas mangé depuis la veille au midi.

-Tu vois, j'avais raison, claironna-t-elle, prépare toi, je t'attends devant.

Avant d'avoir le temps de lui dire que je n'avais pas mes affaires, elle était déjà dehors. Je me dirigeai alors vers la grande armoire, peut-être y aurait-il des vêtements... Celle-ci était magnifique, en bois peint en mauve, avec de grands miroirs sur les portes. En faisant attention à ne pas les salir, je l'ouvris et vis avec étonnement qu'il y avait tout le nécessaire qu'avais besoin une adolescente de mon âge : une tonne de vêtements, tous à ma taille, des serviettes de toilette, une trousse de maquillage et j'en passe. Je me choisis alors une tenue plutôt confortable, un jean, un pull et des baskets blanches, et me dirigea vers la salle de bain attenante à ma chambre. C'était une belle pièce avec un sol en marbre blanc, un grand lavabo en porcelaine, une baignoire à sabot, et un miroir en pied posé contre le mur, en marbre noir.

-Wouah... soufflais-je.

Je pris une douche rapide et m'habillai directement. Je ne me maquillai pas, de toute façon, si je devais passer les prochaines semaines en la compagnie de la familia, autant qu'ils me connaissent avec une salle tête. Je rejoignis Mia environ dix minutes après qu'elle m'ait quittée ;

-Bah dis-donc, t'es rapide pour une fille ! s'étonna-t-elle, moi je mets bien une demi-heure pour me préparer !

-Mon deuxième prénom c'est Flash, rigolais-je devant son air ébahi.

Elle sourit en levant les yeux au ciel puis me fit signe de la suivre. Le trajet ne dura même pas 2 minutes. Il suffisait seulement de descendre deux étages depuis ma chambre et on aboutissait à la cuisine. Ah non, rectification, au Temple de la nourriture. La pièce était immense, remplie de mets de toutes sortes : des tartines de confiture, des œufs, du bacon, du lait, du thé... Je sentais que j'allais passer beaucoup de temps ici ! Je devais sans doutes avoir un sourire jusqu'aux oreilles car quand Mia vit mon visage, elle éclata de rire.

-Passes pas tes journées ici parce que sinon tu pourras plus courir dans l'arène ! s'esclaffa-t-elle.

Je la regardai d'un air mauvais et m'apprêtais à commencer un véritable festin lorsqu'Augustin arriva dans la cuisine, les cheveux tout ébouriffés et le regard dans le vide. Ça lui donnait un air vraiment mignon, mais je me rappelai ce qu'il m'avait annoncé la veille et mon appétit retomba d'un coup. Je réussis quand même à avaler deux tartines au beurre et un verre de jus de mangue (parce que oui, j'avais quand même faim moi !) et je quittai la table sans avoir adressé un seul mot à Augustin ou bien même avoir croisé son regard. Mia me suivi, étonnée. Une fois dans le couloir, je me plaquais contre le mur et je pris une longue inspiration.

-Que s'est-il passé ? me demanda doucement Mia.

-Ri... Rien d'important.

Comprenant que je ne parlerai pas plus, elle me fit signe de la suivre. Au bout de deux minutes environ, je reconnu le couloir que j'avais emprunté la veille avec ma grand-mère. Une fois arrivée dans l'arène, Mia se dirigea vers une pièce que je n'avais pas encore remarquée. Elle ressortit quelques instants plus tard avec une combinaison violette foncée, la même couleur que ma nævus.

-Enfile-la, me dit-elle d'un ton sans réplique en m'indiquant une deuxième pièce, un vestiaire sans doute.

La combi était parfaitement à ma taille. Je repérais des casiers avec des cadenas. J'y mis mes vêtements tout en gardant la clé dans une poche de ma combinaison.

-C'est bon ? T'es prête ? me cria Mia depuis l'arène.

-Ouaip ! J'arrive !

Elle m'attendait, debout, avec un katana en bois dans chaque main. Lorsque je fus à sa hauteur, elle m'en lança un, que je rattrapai maladroitement. Je la dévisageai, ébahie.

-Bah quoi ? Tu te mets en garde ou t'attends le dégel ?

Je blêmis lorsqu'elle se prépara, j'allais vraiment devoir me battre contre elle ? Après tout, avec le programme qui m'attendait, soit sauver la planète Terre de Chronos, il fallait bien que je sois prête...


PiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant