Chapitre 10

22 5 0
                                    

Elle lança une première offensive que je parais maladroitement : j'avais fait un petit peu d'escrime étant plus jeune. Mia ne s'arrêta pas en si bon chemin, elle relança une attaque que, cette fois, je ne réussis pas à dévier. Elle me fit tomber et me plaça le tranchant de l'arme en bois contre le cou avant que j'ai eu le temps de dire ouf.

-Il faudra te perfectionner cocotte ! souria-t-elle.

-C'est ça, moques toi, maugréais-je, de base, j'étais censée mener une vie tranquille pépère, pas sauver le monde moi !

Elle rigola et m'aida à me relever. Puis elle recommença, me mis par terre, puis recommença, puis me remis par terre etc... La lutte dura toute la matinée. J'étais trempée de sueur et je sentais le fauve. Vers midi, j'entendis quelqu'un entrer dans l'arène. Je me retournai pour voir qui c'était mais j'eus juste le temps de mettre mes mains devant moi pour ne pas me manger le sol la tête la première. Mia, la fourbe, venait de me faire une balayette... Je restai un moment allongée par terre, à tenter de reprendre mes esprits lorsque je sentis une présence au-dessus de ma tête. Je levais le nez et je vis qu'Augustin me tendait la main. Je roulai sur le côté et me releva sans son aide. Si c'était comme ça qu'il comptait se faire pardonner, il se fourrait le doigt dans l'œil jusqu'au coude !

-Qu'est-ce que tu veux ? lançais-je, brusquement.

-T'aider à te relever, commença-t-il, et aussi me faire pardonner.

-Si c'est comme ça que tu comptes faire, saches que c'est mort ! lançais-je, mauvaise.

-Enfaîte, je comptais plutôt t'aider à t'entraîner à l'escrime. Je vous ai vu, t'es... pas très douée on va dire, m'informa-t-il en faisant la moue, plutôt mignonne je trouve...

-Ouais, me radoucis-je, c'est vrai que je suis pas vraiment championne olympique...

Il sourit et me tendis la main en signe de paix. J'hésitais un moment avant de la saisir, OK il allait m'aider, mais je n'avais pas oublié le coup de la veille pour autant.

-Allez, je pense que vous devez avoir faim non ? demanda Mia, qui jusque-là était restée silencieuse.

-Ah oui, effectivement, je meurs de faim ! constatais-je.

Augustin éclata de rire et se mit à courir vers la cuisine.

-Le dernier arrivé me passe son dessert ! cria-t-il avant de disparaître.

Je m'élançais alors à sa poursuite suivie de près pas Mia puis de Nino qui se trouvait sur notre chemin. Quelques secondes plus tard, j'atteignis enfin la cuisine en soufflant comme un bœuf. Augustin, Mia et Nino étaient déjà attablés. Je les regardais, étonnée.

-Mais co... comment vous avez fait Mia et Nino ? Vous étiez derrière moi !

-Tu sais ma chère, commença Nino avec un sourire jusqu'aux dents, la magie, ici, ça existe.

Je me tapai alors la tête contre le mur et alla m'assoir à côté d'Augustin, en face de Mia. Une vieille dame, relativement boudinée dans son tablier, s'avança vers nous.

-Bonjour jeune fille, dit-elle en s'adressant à moi, je m'appelle Elanora, je suis la cuisinière.

-Bonjour, heureuse de vous rencontrer ! m'exclamais-je, ce matin, le petit déjeuner, c'était vous ?

-Eh oui, c'était moi ! souria-t-elle.

-Eh ben on s'est encore une fois pété le bide Eli ! rigola Augustin.

Elle lui lança un faux regard de reproche teinté d'amusement.

-Bon vous vous bouger les fesses pour manger oui ? La visite elle va pas durer seulement 1 heure hein ?! lança Nino, la bouche pleine.

-T'es immonde... souffla Mia en levant les yeux au ciel.

-Ah cool ! C'est moi qui fais visiter à ma très chère camarade de classe ! s'exclama augustin, le sourire jusqu'aux oreilles.

-Euh... D'accord... fis-je, hésitante.

-Alors dépêche !

Je souris à sa réponse et finis rapidement de manger mes –délicieuses- pâtes carbonara. Une fois que nous ayons fini notre plat, nous nous dirigeâmes vers l'arène.

-Bon, ça tu connais, commença-t-il, et c'est là que tu vas passer la plupart de ton temps... Malheureusement...

-Pourquoi malheureusement ? demandais-je.

-Tout simplement parce que après ces –longues- séances, tu vas te réveiller le lendemain en ressemblent à la schtroumphette rousse, tu sais, celle qui est envoyée par Gargamelle. (NDA : les vrais savent ;-P )

-Oh ça date ça !!! riais-je.

-Ouais... Bon, sinon on va continuer nan ? Le templum est grand.

Je le suivis en continuant de rigoler. Nous aboutissâmes alors dans une grande salle avec une énorme table ronde au milieu. Comme la table ronde de Camelot.

-C'est la salle des réunions d'urgence, m'indiqua Augustin, c'est là où les pontes de la familia se rassemblent dans les moments critiques, je pense d'ailleurs qu'il y en aura dans pas très longtemps ajouta-t-il tristement.

Je ne répondis pas, acquiesçant en silence. J'aperçus alors une porte dissimulée dans le fond de la salle. Elle semblait fermée à clé.

-Et là, c'est quoi ? demandais-je à mon guide.

Il me regarda en silence. Un silence emplit de respect je dois dire.

-Là, c'est une pièce que ta grand-mère à fait construire peu de temps après la fin de la première domination, commença-t-il, c'est le sanctuaire d'Anas.

Coucou !

Alors, des idées sur qui pourrait être Anas ? Pourquoi Augustin semble-t-il respectueux par rapport à ce ''sanctuaire'' ?

Est-ce qu'il y a au moins une personne d'entre vous qui se souvient de cette schtroumphette ? (pitié, dîtes moi que oui parce que je vais me sentir très bête sinon).

Allez, je vous laisse tranquilles les gens !

Ah non, encore une petite chose, j'ai changé mon pseudo vous avez vu ? Flygeblad c'était pas vraiment facile par rapport à PlumeEbene vous trouvez pas ?

XXX

PlumeEbene


PiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant