Chapitre 18 - Basculement

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Comme chaque matin, le personnel médical passait entre sept heures et demie et neuf heures. Le petit déjeuner fut dur à avaler pour Klara, Fabrice et Adeline. Ils regardaient même, pour ainsi dire, les infirmières avec un air méfiant.

La matinée fut sans encombre.

Le repas de midi aussi dégoûtant visuellement que gustativement fut laissé sur le plateau.

Les infirmiers repassèrent pour reprendre les plateaux intacts, les regards méfiants du trio gênèrent :

« - Quelque chose ne va pas Messieurs, Dames ?, fit l'aide-soignant. »

Fabrice d'un très froid :

« - Ces repas sont infects ! C'est une honte de servir cela à des personnes souffrantes !

- Vous vous attendiez à quoi ? A Alain Ducasse peut être ?!, hurlait l'employé hospitalier.

- Oui, d'accord, merci ; la porte est par là !, rétorqua Fabrice »

L'infirmier sortit en soupirant. Et ce tout l'après-midi. Toute personne qui entrait dans la chambre se voyait être un suspect potentiel. Mais malgré cela et très étrangement, il ne se passa rien l'après-midi non plus. La tension était à son comble.

Le beau Soleil de méditerranée se couchait doucement. Et tout le monde n'avait pas bougé de la chambre depuis la veille, lorsqu'une aide-soignante arriva :

« - Y a-t-il un certain Monsieur Fabrice Lechevallier ici ?

- Euh ... Oui ... C'est moi, répondit Fabrice intrigué et très méfiant à la fois. Que voulez-vous ?

- Un certaine Pauline Lechevallier vous demande au téléphone !, ajoutait l'employé.

- Vas-y, dit Adeline, Comme ta sœur appelle tous les trente-six du mois, ne la rate pas !

- Bien ..., je vous suis. ».

Pendant que Fabrice téléphonait avec sa sœur, les plateaux-repas arrivèrent. Les sœurs Dietriech attendirent Fabrice pour entamer ce repas.

Tous mangèrent pour prendre des forces. Pas un mot ne fut prononcé au cours de dîner.

Immédiatement après avoir terminé, tous eurent une grande envie de dormir. Et tous s'endormirent donc.



Lorsque Klara se réveilla, la sueur coula sur son front. En effet, elle ne se trouvait plus à l'hôpital, mais dans une pièce totalement sombre et froide. Elle était ligotée à une chaise en plein milieu de la pièce. Seule, un rayon de lumière pénétrait la salle.

« - Adeline ?! Fabrice ?! Où êtes-vous ? »

Elle appelait, mais personne ne répondait. Lorsque soudain, une voix très rauque et effrayante se fit entendre, suivie d'un rire machiavélique :

« - Bonsoir Klara... Hahaha...

- Où suis-je ?! Où sont Fabrice et Adeline ?!, hurlait la jeune femme. »

Le rieur machiavélique reprenait de nouveau :

« - Haha ... Voyons ! Klara, tu sais très bien au fond de toi où tu es !

- Peu importe qui que vous soyez, lâchez-moi !, implorait-elle.

- Je ne suis pas n'importe qui chère Dietriech ! Je suis La Main de Feu !!

- Eh bien, que vas-tu me faire maintenant que je suis à toi ?, Klara testait les limites de son kidnappeur.

- Tu vas tout simplement souffrir ! »

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