Chapitre 31 - Trépas

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Encore un mois était passé, Klara avait repris le cours de sa vie, Adeline quant à elle ne s'était pas remise de ses mésaventures, elle était sujette à de nombreuse crises d'angoisse et de démence. Elle vivait dans un appartement dans la périphérie Bonnoise.

Un jour, son psychologue vint à son appartement, car celle-ci avait manqué plusieurs séances. Le psychothérapeute sonna à la porte, mais sans réponse de la part de Adeline. Il décida d'appeler la police. Les gardiens de la paix arrivèrent rapidement sur place et défoncèrent et la première réaction du psychologue fut :

« - Oh... Mon... Mon... Dieu... ».

Lorsqu'il vit que le corps d'Adeline gisait tout habillé dans la baignoire remplie dans son entièreté. Le corps était complètement immergé. Il n'y avait pas de doute possible, Adeline était décédée.


Le téléphone de Klara retentit :

« - Allô ?

- Klara Dietriech-Legrand ?, demanda une voix masculine.

- Oui, qui êtes-vous ?

- Je suis le Docteur Moritz Hinkeln, médecin-légiste, ce que j'ai à vous dire n'est pas facile ...

- Qui y-a-t-il ?, s'inquiéta Klara.

- Mademoiselle... Votre... Votre sœur Adeline Dietriech a été retrouvée morte chez elle. Toutes mes sincères condoléances. Je suis désolé.

- Co... Co... Co... Comment ? Qui ... l'a tuée ?

- Mademoiselle, il n'y a pas de doute possible, il n'y avait aucune trace d'effraction, aucun relevé ADN n'a été signalé chez elle, votre sœur a mis volontairement fin à ses jours mademoiselle.

- Non ... C'est impossible ...

- Je suis désolé ... Votre sœur s'est suicidée. ».

La seule famille qu'il restait à Klara venait de mourir. Le choc, elle ne s'en remit pas et entra dans une courte dépression. En effet... Courte. Un matin, Klara se leva, déjeuna, et s'habilla de manière très élégante, prit sa voiture et se rendit au Universitätsklinikum Bonn, l'hôpital où un an plus tôt, son père, Klaus Dietriech avait été assassiné par la Main de Feu. Elle prit l'ascenseur et se rendit au dernier étage puis accéda au toit. Elle marcha jusqu'au plus près du bord, elle tint les mots suivants :

« C'est ici que tout a commencé, c'est ici que tout doit finir ! Jamais mes supplices ne s'arrêteront, je les retrouverai en enfer. Mais morte, je n'aurai plus aucun ressenti de l'amère douleur que cela me fait endurer. Je vous aime tous, Adeline, Anton, Karl, Myllia, et Papa. J'arrive vous rejoindre, moi aussi je veux être une de ces milliards d'étoiles paisibles et calmes dans le royaume du silence éternel. Adieu... »

Elle se jeta du toit. La mort fut immédiate.


Voilà, c'est sur ces événements que cette histoire s'achève ! Si votre lecture vous a portée jusqu'à ces mots, alors Merci ! Continuez votre lecture, avec le chapitre final, à savoir la postface ! 

Rédigé par les Éditions Café

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