Le lendemain dès l'aube, Klara se rendit au camp de concentration... Enfin à l'hôpital. Elle savait qu'elle se ferait expulser si le personnel la voyait, c'est ainsi qu'elle stationna sa voiture derrière un mur, à l'abri de tous regards. Elle avait aussi radicalement changé d'apparence : Un long manteau noir cachait la silhouette de ses jambes, les cheveux attachés, elle portait un chapeau. Elle ouvrit une porte qui faisait office de sortie de secours, car derrière celle-ci se trouvait un escalier extérieur de service que personne n'empruntait jamais. Elle grimpait discrètement les marches jusqu'à arriver à l'étage où se trouvait la chambre de Klaus. Elle vit la chambre, elle s'en approcha, mais celle-ci était vide.
Soudain, un groupe de médecins arriva, Klara se précipita vers un espace « détente », où elle attrapa le premier magazine venu. Elle écouta la conversation des docteurs internes :
« - Tu sais dans quelle chambre a été transféré le vieux fou ?, disait l'un.
- Qui ça ? Neumann ? Oui, ils l'ont transféré en psychiatrie, dans la chambre numéro deux-cent quatre-vingt-dix-sept !, disait l'autre.
- Ce n'est pas la chambre qui au même étage que la morgue de l'hôpital ?, demandait le premier.
- Ouais, il n'en a plus pour longtemps, comme ça, ça nous évitera de faire trop de chemin pour l'y emmener..., répondait le second. »
« Bande de chiens ! C'est vous qui mériteriez d'y être à la morgue ! » Pensait-elle. La jeune femme attendit que le groupe parte avant de sortir. Elle se rendit immédiatement dans l'aile consacrée à la psychiatrie, mais très discrètement, il ne fallait pas qu'elle se fasse voir.
Lorsqu'elle atteignit la nouvelle chambre, elle y entra prudemment, tout en retirant son couvre-chef :
« - Klaus c'est moi ! C'est Klara !
Le vieil homme tourna la tête vers elle, son regard vide, le pauvre homme souriait bêtement et n'arrivait pas à prononcer un seul mot. « Oh mon Dieu, les ordures !, fit Klara, ils l'ont drogué ! »
La jeune femme se mit à pleurer et enlaça le nonagénaire. Lorsqu'un personnel hospitalier fit irruption dans la pièce :
« -Bonjour...
-Bonjour, répliqua Klara.
-Vous êtes de la famille de Monsieur Neumann Monsieur ? »
La jeune femme un peu surprise, ne savait pas quoi répondre. Elle s'approcha lentement de la porte.
« - Attendez... On m'a dit que..., chuchotait l'aide-soignant. Eh vous ! Vous n'avez pas le droit d'être là !, criait celui-ci.»
Klara saisit discrètement une bouteille en verre qu'elle tenait derrière son dos, elle s'approcha de lui et dit :
« - Ça c'est pour l'avoir drogué, mis chez les fous et avoir voulu sa mort !
-Non ! Non ! Non !, hurlait l'homme. »
Puis elle asséna à l'homme un coup de bouteille à la tête, la bouteille de verre se brisa nette sur le crâne de l'infirmier qui tomba évanoui la tête ensanglantée.
La journaliste courut dans le couloir et rejoignit l'escalier de service, et prit la fuite avec sa voiture.
Voilà, ce chapitre est à présent terminé ! On espère sincèrement que les péripéties de nos protagonistes auront su vous plaire ! Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre et nous lire, alors Merci ! Continuez votre lecture avec le chapitre suivant !
Rédigé par les Éditions Café
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Tandem
Misterio / SuspensoLorsque Klara Dietriech, une jeune journaliste allemande, doit interroger un vieux combattant de la seconde guerre mondiale pour son journal, c'est toute sa vie qui va voler en éclats. Entre quête de vérité, fond sombre, et meurtres, c'est sur ce ch...