Chapitre 19 - Derniers instants

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La Main de Feu allait actionner la gâchette lorsqu'une violente secousse secoua le sous-marin, un pilier s'arracha et tomba sur la tête de Fabrice qui chuta en pâmoison. La jeune femme chuta également.

Dans son renversement, Fabrice lâcha son revolver qui se trouva maintenant à portée de main de Klara qui le saisit :

« - Ouf... Bon, reste concentrée, tu vas tirer une balle et une seule, cette munition fera céder la corde qui te retient attachée ici, ensuite... Euh... Eh bien, t'improvise !, se réconfortait-elle.»

Elle chargea et tira. La balle partit du canon, et fit céder la corde :

« - Aïe !!! , hurlait Klara. »

En effet, dans sa trajectoire, la balle avait éraflée la peau de la jeune femme ; mais cette éraflure n'était que superficielle par rapport à la marée de sang qui se dégageait de la tête de Fabrice. Il reprenait connaissance, il se releva, elle le pointa avec son arme, il s'emporta aux rires :

« - Haha !! Waow !! Dietriech en possession d'un flingue ! Du jamais vu ! Allez rends-moi ça, tu pourrais te blesser !, riait-il.

- ... Pas un geste !, balbutiait Klara.

- Oh, j'ai peur ! Qu'est-ce que tu comptes faire Dietriech ? Me zigouiller ? Eh bien vas-y !, hurlait le néonazi.

- Ça, c'est pour mon Père et tout le mal que t'as fait ordure !, hurla Klara, puis elle tira en direction de la tête de son ravisseur.

Mais au moment où elle fit pression sur la gâchette, une autre violente secousse déstabilisa le sous-marin en perdition, ainsi la balle ne se logea pas dans la tête de Fabrice mais dans sa jambe. Il hurla de douleur.

Klara avait maintenant de l'eau jusqu'aux cuisses, Fabrice venait de tomber inconscient. Le submersible coulait pour de bon, elle s'agrippait à l'échelle, et accéda au poste de contrôle, elle prit le microphone de la radio :

« - Allô ? Allô ? Est-ce que quelqu'un m'entend ?! Mayday ! Mayday ! »

Aucune réponse ne se fit entendre. Elle prit son courage à deux mains et ouvrit le kiosque. Ce dernier donnait à l'air libre... enfin presque, il se trouvait au niveau de la mer. Juste avant de s'échapper, la jeune femme prit les saintes précautions de verrouiller l'intérieur du sous-marin, au cas où Fabrice n'était pas mort. Et puis, elle saisit un pistolet de fusées de détresses ainsi qu'un sac contenant un radeau de survie auto-gonflant. Elle le jeta à l'eau, il se gonfla instantanément. Klara s'échappa, elle s'éloignait petit à petit.

« - Alléluia ! Il vient de couler ! Vas au diable ordure ! », Pensait-elle.

Le radeau voguait au gré des courants marins, sous un soleil écrasant de chaleur. Il voguait et voguait sur une mer d'huile. Pas un albatros, pas un signe de vie. Au bout de deux jours à dériver sur l'Océan, les vivres de survie se faisaient rares. La déshydratation guettait. Le sommeil la gagna, jamais elle ne dormit aussi longtemps.



Voilà, c'est sur cette révélation fracassante que ce chapitre s'achève ! On espère sincèrement que les péripéties de nos protagonistes auront su vous plaire ! Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre et nous lire, alors Merci ! Comment Klara va-t-elle s'en sortir ? La réponse avec la suite... 

Rédigé par les Éditions Café

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