Chapitre 17 - Réveil

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Quatre jours étaient passés, les transfusions s'étaient finies la veille. Klara se réveilla et Fabrice tint un grand sourire lorsqu'il vit sa belle-sœur émerger :

« - Coucou frangine !, lui lança-t-il.

- Que s'est-il passé ?, demanda-t-elle encore faible.

- Tu as essayé de te tuer !, contait Fabrice, Alors je t'ai amené ici, et les toubibs t'ont mise en coma artificiel. Tu m'as fait une de ces peurs ! Si tu avais été morte, jamais je me le serais pardonné ! Pourquoi ? Qu'est-ce qui t'est passé par la tête ?

- C'est ce psychopathe !, assurait Klara, quand j'étais en balade avec ta voiture, j'ai semé tes gardes et me suis cachée dans un sentier pour admirer le coin et en remontant dans la voiture ...

- Quoi ?! Qu'est-ce qu'il t'est arrivé à ce moment-là ?, voulait comprendre Fabrice.

- Il y avait cette enveloppe avec dedans, c'était La Main de Feu ! Il y disait qu'il me tuerait dans huit jours... ».

Fabrice comprit que Klara avait reçu ce message il y a maintenant six jours, et que dans deux jours, le criminel frapperait. Il décida de rester à son chevet, et d'ailleurs, il avait organisé une rencontre entre les sœurs sauf qu'elle n'en était point informée.

Le lendemain, Fabrice alla à la rencontre de sa belle-sœur, dont la santé avait grimpé en flèche :

« - Bonjour belle-frangine ! Aujourd'hui est un jour particulier !

- Oui effectivement, très particulier... Demain, je serai face à mon destin... Je suis une Dietriech après tout, répondait Klara tristement.

- Non ! Ce salaud ne te fera rien ! Non, aujourd'hui est un jour particulier car, j'ai quelqu'un à te présenter !, lançait Fabrice.

Fabrice fit entrer Adeline. Les deux sœurs se regardèrent, elles se sourirent simultanément et s'enlacèrent un long moment. L'alchimie semblait être la bonne.

Et ce, à la grande surprise de Fabrice qui pensait que son épouse renierait sa sœur... Eh bien non ! Une partie de la famille Dietriech se trouvait réunie. En tout cas, la fratrie était recomposée ! Ce moment émouvant mis la larme à l'œil de Fabrice qui s'ajouta à l'enlacement général.

« - Je suis si ravie que nous nous retrouvions enfin !, lança Klara.

- Moi aussi !, lui répondait Adeline., Mais pourquoi as-tu essayé de me retrouver à ce moment et pas plus tôt ?

- J'ai rencontré Papa ... »

Adeline se remémora ses disputes avec son père :

« - Ah ... Comment l'as-tu retrouvé ?

- Il me connaissait, assurait Klara, et après avoir fait une crise cardiaque, il a souhaité me voir. Il m'a raconté l'histoire du tandem. Et après... »

Elle ne finit point sa phrase et essuya une larme qui coulait sur son doux visage.

« - Après ... Quoi ? »

Klara se prépara à ce qu'elle allait dire, elle prit une longue inspiration :

- Papa a été assassiné. »

Adeline blanchit d'un coup et tomba comme en pâmoison. Fabrice la rattrapa et lui fit reprendre ses esprits. L'aînée de la fratrie semblait en état de choc. Un fort sentiment de culpabilité l'envahit soudain. Elle s'abandonna au chagrin :

« - Il y a trente ans... C'était... C'était la dernière fois que l'on s'est parlé... Et ça a été la pire dispute qu'on ait pu avoir, je suis partie en claquant la porte ce jour-là, et je n'ai plus jamais ouvert cette porte. Qui ?! Qui est le monstre qui a tué Papa ?!

- C'est ... La Main de Feu ..., répondit Klara.

- Quoi ?! Qui est La Main de Feu ?

- Fabrice ne t'as pas dit ?, reprenait Klara.

- Non, quoi ?

- Si je me retrouve ici, c'est parce que j'ai fait une tentative de suicide... Parce que La Main de Feu après avoir tué Papa, veut me tuer moi ! Il veut la peau de tous les Dietriech... Demain...

- Non, non, non et non !!, s'interposa Fabrice, Non Klara ! Je ne peux pas te laisser dire ça ! Demain, il ne t'arrivera rien !, il criait à en pleurer, Je ne veux pas ! Qu'il me tue moi ! Je ne veux pas te savoir mourir ! Lui mourra s'il le faut ! »

Autant dire que tout le monde se retenait de craquer face à la peur et le malheur que rependait ce tueur. Adeline et Fabrice passèrent la nuit auprès de Klara.

Tous firent semblant de dormir mais en réalité, tous étaient pétrifiés, paralysés par la peur. Car oui, il fallait bien se rendre à l'évidence, personne ne savait qui était La Main de Feu, il pouvait être n'importe qui parmi les cinq milliards d'individus peuplant la Terre. Le cas échéant, le tueur en série pouvait se manifester dès lors à tout moment car minuit venait de sonner.

Voilà, ce chapitre est à présent terminé ! On espère sincèrement que les retrouvailles de la famille Dietriech auront su vous plaire ! Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre et nous lire, alors Merci ! Continuez votre lecture avec la suite... Qui vous réserve des surprises... 

Rédigé par les Éditions Café

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