Chapitre 17 - Discussion
Chers lecteurs,
Ce que vous venez de lire n'est qu'une illusion
Voici la réelle discussion entre Leonora et Ermal :
L'atmosphère dans la chambre est tendue, presque électrique. Je suis consciente de l'indifférence d'Ermal, mais je me force à garder mon calme.
- Écoute, Ermal, commence-je, ma voix douce, je ne veux pas que ça se termine ainsi.
Il croise les bras, le regard fixé sur le sol, évitant mes yeux.
- Pourquoi devrais-je t'écouter ? Tu es la dernière personne à qui je veux parler en ce moment.
Je prends une profonde inspiration, déterminée à changer cette dynamique.
- Je sais que tu es en colère, mais il y a des choses que nous devons aborder. J'aimerais que ça se passe différemment entre nous.
Il lève enfin les yeux, mais son expression reste glaciale.
- Différemment ? Après ce que tu as fait, tu crois que c'est encore possible ?
Je fais un pas en avant, essayant de réduire la distance entre nous.
- Écoute, je veux que tu comprennes que ces photos ne me représentent pas. Elles sont fausses. Il faut que tu en parles à mon père.
Il secoue la tête, visiblement sceptique.
- Tu penses vraiment que ça va marcher ? Ton père a déjà pris sa décision.
Je m'approche un peu plus, la détermination dans chaque mot.
- Si tu lui expliques que ces photos n'étaient pas de moi, il pourrait reconsidérer la situation. Je ne veux pas épouser quelqu'un que je n'aime pas pour l'instant...
Ermal plisse les yeux, sa méfiance palpable.
- Et tu penses que je vais croire ça ? Tu as toujours été si éloignée, si indifférente envers moi.
Je sens que je dois intensifier mon approche.
- Je suis ici, devant toi, parce que je veux changer les choses. Si tu fais cet effort, je pourrais envisager de te donner une chance. Mais il faut que tu montres à mon père que tu es sérieux.
Il me fixe, le doute dans ses yeux.
- Et si je fais cela, tu seras d'accord pour... quoi, exactement ? Me laisser une chance ?
Je prends un moment, choisissant mes mots avec soin.
- Si tu prouvais à mon père que les photos ne sont pas de moi, je pourrais envisager de t'écouter. Je ne veux pas que notre histoire s'arrête ainsi, mais il faut que tu te battes pour nous.
Ermal s'approche de moi, l'atmosphère entre nous changeant lentement.
- D'accord, je vais parler à ton père. Mais si je fais ça, tu dois être honnête avec moi en retour.
Je lui souris, un éclat de victoire dans mes yeux.
- Je te promets, je ferai tout pour que ma famille accepte notre union. Je crois qu'il y a encore de l'espoir, même si cela ne semble pas évident.
Il s'approche encore, la tension palpable entre nous.
- Alors, faisons-le.
Avant que je ne puisse répondre, il me dépose un baiser léger sur le front, une promesse silencieuse d'un nouveau départ. Mon cœur bat la chamade. Je sais que j'ai franchi une étape importante, tout en continuant à jouer mon jeu.
Ermal quitta la chambre, laissant l'atmosphère chargée d'émotions derrière lui. Je l'observai partir, mon esprit en ébullition, avant de descendre à mon tour quelques minutes plus tard. En bas, la mère d'Ermal m'accueillit avec un sourire, mais son regard s'assombrit en entendant le bruit de la porte.
- Ermal est parti, me dit-elle. Il a reçu un appel urgent.
Je hochai la tête, un mélange de soulagement et d'inquiétude m'envahissant. Ses parents étaient encore là, et la conversation se tourna rapidement vers les préparatifs du mariage. Ils discutèrent des robes, des lieux de cérémonie, et de quand nous irions les essayer. Chaque détail était une torture, mais je feignais l'enthousiasme, répondant par des hochements de tête et des sourires forcés. Finalement, après un moment qui me sembla une éternité, ses parents prirent congé.
La maison devint silencieuse alors que je montai dans ma chambre, le cœur encore lourd de la conversation avec Ermal. Plus tard dans la soirée, Merita et moi montons dans ma chambre. Nous nous installâmes sur mon lit, et je lui racontai tout ce qui s'était passé.
- Tu ne vas pas croire à quel point ça s'est bien passé !, dis-je, les yeux brillants d'excitation. Il a accepté de parler à mon père pour lui dire que c'est pas moi sur les photos.
Merita sautilla d'enthousiasme.
- J'espère sincèrement qu'il va le faire ! dit-elle, le regard pas convaincue.
- J'espère aussi...
Nous passâmes le reste de la soirée à élaborer des stratégies, rendant notre rêve de liberté plus tangible.
Le lendemain matin, je me réveillai avec une sensation d'excitation dans le ventre. C'était mon anniversaire. Je me levai, choisissant avec soin une tenue qui me faisait me sentir spéciale : une robe légère, et je passai un peu de temps à me maquiller, ajoutant une touche de couleur pour célébrer.
En sortant de chez moi, je vis Merita qui m'attendait à l'arrêt de bus. Elle avait un grand sourire sur le visage.
- Joyeux anniversaire, Leonora ! cria-t-elle en me prenant dans ses bras.
Je lui rendis son étreinte, heureuse d'avoir une amie comme elle à mes côtés. Ce jour promettait d'être plein de surprises, et j'étais prête à l'affronter.
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Leonora - "Nous deux c'était écrit"
Roman d'amourÀ dix-huit ans, Leonora, une jeune fille d'origine albanaise, se retrouve à un carrefour tumultueux de sa vie, où les épreuves se succèdent et la mettent à l'épreuve. Entre un amour naissant, les ombres d'un mariage forcé, et la menace d'Ermal, un h...