VIII.

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Chapitre 8

J'arrive jusqu'à la hauteur de Dah. Il se trouve a quelques mètres des gardes.a fait longtemps 

- Ca fait longtemps dis donc ! lui dis l'un d'eux

- Sisi, j'avais du boulot.

Je reve ou bien Dah est vraiment entrain de causer avec les gardes la ?

Je le regarde du coin de l'oeil. Il s'empressa d'aller droit au but.                                                  

- Je voudrai voir Asma, elle est là ?

- Le garde me regarda un instant avant de repondre.

- Oui, elle est là. Tu veux la voir ?-

- Oui, nous avons quelque chose d'important a lui dire.

- Ok, attends.

Le garde prit son autophone .

- Allo... oui... Quelqu'un veut vous voir...c'est Dah Koita et une jeune fille... ok tout de suite.

Il range son appareil dans sa poche puis ouvre la porte.

- Merci, lui dit Dah.

Moi, sans meme remercier, je passe devant lui en le dévisageant. Je suis une peste, je sais.

Cela fait plus de 2 minute que l'on marche , nous ne sommes toujours pas arrivé devant la porte d'entré. La cour de cette maison fait cinq fois chez moi. Il y a un grand parking sur lequel est garé mille et une voiture et juste a droite il y a une grande piscine. J'arrete vite de comptempler puis je regarde Dah.

- Mon Dieu on est ou la ?

Il m'ignore. Je connais Dah, il m'ignore toujours dans ce genre de situation où je suis complètement sous le charme de quelque chose au point de me "comporter comme une villageoise" comme il le dit si bien.

On arrive a la porte. Dah sonne. 

Quelques minutes plus tard une jeune femme noire vient nous ouvrir.

- Asma est dans le salon, nous dit-elle sans meme attendre.

Nous rentrons à l'interrieur Dah et moi, Dah marchait tout seul pendant que moi je le suivait. 

Attendez une seconde. Dah a l'air de bien connaitre cette maison, il est meme familier avec les gardes. 

- Hey, qu'est ce que tu attends ?

Dah me sort de mes pensés. J'etais trés loin de lui, c'est là que je remarque que j'avais arreté de marcher quand je reflechissais. 

Dah entre dans une piece, je le suis.

On est maintenant dans une grande piece, trés grande meme. Une jeune femme est assise sur un matelas au fin fond de la piece avec son materielle de thé a coté.

- Salam Aleykoum, dit Dah.

- Aleykoum Selam, repondit-elle toute souriante.

Nous avacons jusqu'a la jeune femme puis Dah s'assis sur un matela à coté. Je continu mon chemain jusqu'a elle puis le lui tendi ma main. Elle souleve sa tète puis répond a ma salutation en me tendant sa main que je sere contre la mienne. Sa main est douce, fraiche... Je souleve mes yeux jusqu'a son visage. Elle a de grands yeux, une toute petite bouche. Elle porte un melhfa bleu qui lui donne un air d'ange...

Bon vas y Fatima c'est bon, va t'asseoir, tu l'a assez regardé. 

Je m'asseoi prés de Dah toute souriante. Depuis que cette femme m'a sourit, je viens d'avoir la certitude que le sourire embellit le visage.

La jeune femme prit la parole.

- Alors Dah, ca fait longtemps !

- Oh oui, ca fait longtemps, j'etais un peu occupé par le travail.

- Ah d'accord, je vois. Mais tu peux quand meme passer ici de temps en temps.

- Ne vous inquietez pas pour ca, je viendrai dés que je peux.

La jeune femme qui nous avait ouvert la porte entre dans la piece, un plat entre les main. Elle le dépose délicatement sur la tapis. Elle nous serva du jus de mange a moi et a Dah puis s'en alla.

Dah buvais son verre sans trop se soucier de moi. Je le fais signe avec mes yeux pour qu'il parle mais il m'ignora completment. Ok, j'ai compris, cela signifie "j'ai deja fais c'que j'avais a faire"

- Euh c'est Asma Abdallahi n'est ce pas ?

J'ai enfin pris la parole, toute tremblante. Bon, nous sommes quand même dans une grande maison, plus grande que mon imagination, il y a de quoi trembler. Quand je dis "nous" je parle de ma conscience et moi. Fichu conscience.

- Oui, c'est moi, repondit-elle le sourire jusqu'au levre.

Je n'ai jamais vu une femme aussi magnifique de toute mon existence. 

Elle continue de sourire. Cette femme est vraiment magnifique.

- En fait, je suis la fille de Ramata et elle m'a dit de-

J'ai même pas finit de parler qu'elle s'empressa de quitter sa place et de venir me serrer dans ses bras.

Euh... j'ai raté une episode ?

- Fatima c'est toi ? Oh qu'est ce que tu as grandi, Macha'Allah !

Je la regarde droit dans les yeux en mode "what the fuck ?". Je ne comprend rien du tout et Dah non plus. Je me contente donc de sourire comme une idiote.

- Viens, me dit-elle en me tirant par la main, m'amenant en dehors de la pièce. 

Elle ouvre un deuxième salon puis nous nous installâmes à l'interieur. 

- Alors ma fille, ca va ? Ou est ta maman ? J'espère qu'elle va bien.

J'avoue que je suis un peu perdu. Ma mere ne m'a jamais dit qu'elle était aussi familière avec cette femme qui se trouve etre celle pour laquelle elle travaillait... 




Fatimata & Ely Cheikh, Le rêve mauritanien.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant