Ce matin le soleil tape à travers les rideaux, ce sont les petits cris aigus des oiseaux qui me réveillent: " rooh seulement neuf heures, râlai-je"
Je ne devais pas râler, parce que râler c'est mauvais, étant donné que je vais devenir heureuse... devenir heureuse, tiens tiens, comme si je ne pouvais le devenir maintenant comme si il fallait qu'il y ait tout un processus pour Que le sois enfin. Ahhh Lå vie... comme c'est chiant, pensai-je.
Et de toute façon heureuse c'est quoi? Je ne l'ai jamais vraiment été... il faudrait que je vois les gens heureux pour essayer de l'être. Ca fait tellement longtemps que je ne suis plus sortie, bon en meme temps sortir quand vous êtes seule c'est normal que ce ne soit pas passionnant... l'école me manque.... l'école, mais ouais mais je suis débile moi, l'école putain mais ouais c'est ça qu'il me faut, Et si je veux avoir ne serait-ce qu'une minuscule chance de trouver du travail Et de satisfaire les envies d'une mère, de ma mère, je dois recommencer. Quel jour est-on? Pff je me déçois, je ne sais même pas la date de ce que je suis en train de vivre, mais tout va changer tout va redevenir comme ça aurait dû être...
Maman! Maman viens vite!
Affolée par mes cris aigus et violents ma mère accourut paniquée dans ma chambre, Et , son soulagement était palpable quand elle me vit en pyjama assise dans mon lit, le sourire au lèvres. Certes l'endroit n'avait rien de très joyeux, mon lit était défait, le duvet de plume sortait de la housse froissée.
- Ma fille, j'ai eu peur, oh mon dieu ce sourire, dit elle presque en pleurs.
- Maman, je vais mieux Et je ferai tout pour réussir, je t'aime vraiment Tu m'as donné la vie, je ne vais pas la gâcher.
Elle me regarda maintenant tout sourire, l'air de dire: "si tu m'expliques, je t'écoute."
- Maman, je veux être heureuse et recommencer les études.
Dans son regard, je vis De la joie mélangée à De l'amour, elle commença à rire, ce qui me perturba parce qu'elle n'avait pas rit depuis longtemps, elle riait de plus en plus fort, un rire presque forcé, je me demande si elle ne se manquerait pas un peu de moi, je crois que si elle continue je vais changer d'avis. Oups j'ai du penser trop fort, elle s'est Arrêté de rire sèchement.
- Ma fille, je ne voulais pas te vexer en riant d'une telle façon, ma fille je suis tellement heureuse que tu aies pris cette décision. Demain nous irons t'inscrire Avant Que tu changes d'avis.
Je lui souris et elle fit de même, son sourire paraissait tellement vrai. Maman, ma maman...
- D'accord demain, maintenant il faut que je me lève et Que je me prépare parce que là je commence déjà à déprimer maman.
- Ma fille, c'est normal Tu sais tout ne peut pas devenir rose du jour au lendemain. Tu vas peut-être rechuter mais je suis la mon coeur Et je serai là.Sur ces mots elle sortit de ma chambre rapidement en refermant la porte délicatement, comme pour me dire que tout allait bien se passer.
Je sortis de mon lit, il grinça bruyamment et je me dirigeai vers ma chaise, j'était raide comme un piquet autant dire que j'avais des courbatures partout Et je me doutais qu'elles s'en aillent aussi rapidement que ce que je le souhaite.
Oh mon dieu! Les cicatrices sur mes poignets me donnent tellement envie de les rouvrir de recommencer à faire couler des perles de sang chaudes, celles qui descendent comme des larmes et Que vous sentez encore jusqu'à ce qu'elles tombent sur le linge prévu à cet effet.
Nan! Je ne dois pas penser à Ca mais Alors pas du tout je dois aller mieux et j'irai mieux, "aujourd'hui est un jour demain tout ira mieux" non demain rien ira mieux mais peut être que j'aurai oublié, peut être que j'aurai mieux réussi à vivre Avec lå douleur ou j'arriverai à la tuer. On ne sait pas, peut être Que demain je mangerai, peut être Que demain je me suiciderai.
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The End
أدب المراهقين"Cela faisait longtemps que je n'avais pas gouté au médicaments, je me lance, poignées par poignées, si je me réveille je serai à l'hôpital." J'ai écrit Ca il y a cinq ans, malheureusement je me suis réveillée. À l'hôpital comme je l'avais prédit. M...