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"MAEVA! "
Comme je l'avais entendu, ces pas était ceux de maman, les larmes lui montèrent aux yeux, je remarquai qu'elle avait un couteau de cuisine dans la main. Un couteau, Et si je le prenais et Que devant elle je mettais fin à tout ça? Et si je me tuais devant ces yeux?
Mes larmes coulaient sur mes joues, de grosses perles d'eau. Je veux tout arrêter, mais son regard triste Et désemparé était braqué sur ce corps lâche au bord de cette fenêtre.
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"Désolée maman."
"Maeva, descends de cette fenêtre, Maeva!"
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Sa voix était cassé, brisée de sanglots. Elle hurlait, tellement fort que mon frère s'affola et accourut dans ma chambre. À son tour il fut choqué De me voir lå, les poignets en sang et les larmes aux yeux. Je les fais souffrir, saute, si tu attends ils auront leur trop longtemps! Ta geule! Fermez la! Je peux me décidez seule, arrêter de me parler Vous les petites voix.
Je ne l'avais pas rembarqué mais maman s'était rapprochée de moi. Avec son couteau.
Je lui tirai des mains, dans un mouvement fort je glissai du bord de ma fenêtre, une main me rattrapa:
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"Je ne te laisserai pas tomber grande soeur, reste pour moi."
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Encore lui, j'avais envie de crier qu'il devait me lâcher, Que ce que je faisais était juste, mais je sentais qu'il n'arriverait pas à tenir longtemps comme ça, Et comme il l'avait dit il n'allait pas me lâcher. Si je me laissais tomber il tomberait Avec moi.
Maman s'était encore approchée, mais cette fois elle avait lâché son couteau, pour attraper mon frère. Il me tiraient de toutes leur forces. Je me tuerai ce soir, lâchez moi ca ne sert à rien. Je remontai, grâce au volet Que j'avais plié en tombant je réussis à m'accrocher au rebord et à me hisser jusqu'à eux. Chacun notre tour, nous fondirent en larmes.
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" Je suis désolée."
"Pourquoi nous fais-tu ça?"
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Je crois que c'était la seule chose qu'elle réussit à dire, ce que je comprends, quand votre fille se taille les veines et Que Vous la trouvez au bord d'une fenêtre, prête à sauter du onzième étage, Que voulez vous dire?
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"Allez viens grande soeur, tu dois dormir maintenant. Il est tard"
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À nouveau, il me sauvait de cette question sans réponse, à nouveau il savait comment me calmer, mais il ne sait pas que quand ils seront sortis je recommencerai. Quand il m'auront vu dormir il sortiront et j'arrêterai de jouer la comédie, je sauterai.

Il m'emmena à la salle de bain, toujours incapable de parler je lui répondais avec des signes de tête. Il attrapa une lavette et essuya mes poignets, désinfecta mes plaies et les soigna, comme un médecin l'aurait fait.
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"Merci" lançât-je.
"Je te laisse Pas Tu Vois?"
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Il baissa la tête et continua son travail Avec autant de précision qu'avant.
Il me conduisit jusqu'à mon lit et m'aida à m'installer. J'avais hâte qu'il s'en aille mais j'essayais de ne pas le montrer. J'étais couchée, lå couette jusqu'au nez et il me dit:
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"Je sais que tu as hâte que je m'en ailler, pour Que tu puisses continuer ce que tu as commencé, regarde moi dans les yeux s'il te plaît, je levai lå tête vers lui, tu nous as fait peur, j'ai cru que j'allais te lâcher. Je sais qu'il te manque, Tu y peux rien. Vis comme il aurait voulu que tu le fasses, il t'aime De lå haut ses sentiments sont encore présents."
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Je soupirai, mon frère s'allongea vers moi, il avait compris que j'allais me tuer si il partait.
Il avait raison, j'étais morte de fatigue, ces nuits d'insomnie m'avaient achevée. Mes yeux se fermaient Et il était encore Lå, je luttais pour ne pas dormir et attendre qu'il parte. Le sommeil me tuait, ce lit si confortable m'appelait à dormir. Il était lå. Encore là et toujours là.

À mon réveil il était encore lå. Réveillé avec ses yeux bleus profonds, il me regardait il n'avait pas bougé, mais combien de temps avais-je dormi?

The EndOù les histoires vivent. Découvrez maintenant