Chapitre 10

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Lå sonnette retentit, maman m'avait demandé de l'attendre en haut. Malgré mes efforts certains pour l'empêcher de se casser le dos toute seule, rien n'y dis, elle restait sure Que de toute manière un dos abîmé restait abîmé. J'allai ouvrir la porte:
- Bonjour mademoiselle, je suis le livreur de meubles, me dit- elle Avec une voix grave absolument pas crédible.
- Bonjour monsieur, répondis- je en me prenant au jeu. J'aimerais bien savoir comment vous avez réussi à monter cette armoire seule en à peine deux Minutes Alors qu'on est au deuxième étage...
- Figurez-vous madame, enfin mademoiselle, Que quelqu'un m'a aidé, le charmant livreur du magasin.
- Ahh! Encore lui, Vous l'aimez bien très cher? j'avais dit Ca bêtement sans m'attendre à quelque chose de crédible mais en essayant de récolter des informations sur la personne qui embellira la vie de ma mère.
- Écoutez mademoiselle, je ne suis qu'un livreur de meubles, je dois rester dans le professionnel, Jamais pkus Avec mes clients. C'est pourquoi je ne vois dirai rien, me répondît-elle.

Elle me regardait, et moi Pareil. Le soleil qui tapait contre les fenêtre rendait le hall d'entrée presque étouffant. Pendant De longues minutes nous nous sommes regardées. Fixement dans les yeux Avec tant d'amour sur nos visages, Avec tant de tristesse dans ses rides que je ne voudrais plus voir. Dans mes traits étaient sûrement imprimés la joie, le sourire, le bonheur, bref tout ce qu'il me fallait pour etre heureuse, mais en jetant un coup d'œil dans le miroir, je remarquait que malgré tous mes efforts, je ne souriais pas. Je ne pouvais plus sourire parce que je n'avais pas l'habitude. Pour casser cette ambiance sombre que j'avais fait régner, maman me dit: 
- Bon, on y va! Cette chambre à besoin d'un relooking! elle sortit le pot de peinture couleur cerise que j'avais choisi. C'est flash, mais j'ai pensé qu'avec ça, ma joie de vivre réapparaîtrait assez rapidement...
Je sortis de la cuisine avec maman, des puceaux derrière les oreilles. Dès que nous sommes arrivées dans ma chambre, ma mère ouvrit la fenêtre et commença la peinture. Les meubles avaient été déplacés pendant mon absence, sûrement par mon frère, mais à force de recevoir toutes ces surprises, je ne demande même plus. Je crois qu'en fait j'ai peur que ce soit le prétendant de maman.
Oui je veux qu'elle retrouve l'amour mais si à nouveau elle se retrouve seule j'ai peur qu'elle rechute, Lå vie est tellement difficile parfois...

The EndOù les histoires vivent. Découvrez maintenant