Chapitre 11

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Aujourd'hui je me lève difficilement, ma nuit à été courte, hier soir maman a fini par inciter son "petit ami" à venir manger avec nous. C'était loin d'une réussite, déjà le dîner était trop cuit Et Bien trop salé, à voir lå tête Que le bonhomme a fait, il n'en pensais pas moins. Quand elle lui a gentille ment dit «Mais enfin, si tu es seul viens seulement manger Avec nous, c'est avec plaisir que je te ferai un bon souper et Maeva t'accueillera, n'est ce pas?»
Alors, comme un idiot il avait accepté, oui comme un idiot car cette soirée n'aurait pas dû avoir lieu. Bon, Quel que chose De positif c'est que j'ai appris à le connaître, chose négative, c'est un salopard.
Je déteste sa façon de rire, De regarder maman, De m'appeler Mavouille, De se prendre pour quelqu'un qu'il n'était pas Pas, du moins pas encore. Son air de gentil homme m'exaspérait Et je crois que l'on frère pensait tout Pareil Que moi, vu sa façon de se tourner régulièrement vers moi pour lever les yeux aux ciel. Ce gars là n'était clairement pas fait pour être Avec maman Et ce souper m'avait plombé le moral. Je me regardai dans le miroir pendant Deux longues minutes, mes cheveux en bataille me rappelaient quand Papa me prenait dans ses bras pour me câliner et que ça finissait en bataille de chatouilles... Papa. Mon Papa. Mes ongles peints en un bleu noir qui à leur tour me rappelaient la personne qui m'avait mise au monde, lå couleur de ses yeux ressemblait affreusement à mon vernis. Tout me ramenait à lui, Et je crois que si je n'accepte pas le nouveau prétendant de maman, c'est parce que je n'arrive pas à oublier mon père.
Toc toc toc, quelqu'un avait toqué à ma porte, je criai à ce quelqu'un d'attendre un moment parce que je devais m'habiller. Alors j'entendis des Pas rapides redescendre les escaliers. Mes cuisses, elle étaient bleues. J'avais froid mais Jamais je ne les avais vues comme ça. Je me dis que de toute façon ça devait être la fatigue. Alors j'enfilai rapidement un training autrefois moulant. Mes bras eux étaient cachés par des centaines de cicatrices. Mon coeur battait fort. Pourquoi? Que se passait-il?
Prise de panique je poussai un cri suraigü. Alors les Pas qui Avant s'étaient éloignés recommencèrent à monter rapidement. Ma tête me tournait, beaucoup. D'un coup ma vision se brouilla, je voyais comme un énorme point noir, je ne pouvais plus distinguer quoi que ce soit. La porte s'ouvrit et le bruit du verrou résonna encore longtemps dans ma tête.
-
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Et puis plus rien.
Quelques voix.
Des cris je crois.
Et puis tout s'arrêta.
Si tout s'arrêtait aujourd'hui, j'aurais aimé leur dire que je les aimais.

(C)❤😔

The EndOù les histoires vivent. Découvrez maintenant