Chapitre 8

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«Maeva! Viens ma puce! me cria maman. »
J'enfilai enfin mon pantalon Et effaçai ces tristes pensées de ma journée. Je devais le faire, parce que ma maman elle le faisait, elle a tenu le coup. Mon frère aussi. Mais lui? N'a-t-il aucun problèmes? La vie est injuste...
Maman devait se demander ce que je faisais, je sortis de ma chambre.
« - Oui maman? Tu devais me parler? elle me regardait à nouveau Avec ce sourire sont je ne pouvais plus me lasser.
- Oui je voulais te demander si pour recommencer à vivre, Tu voudrais dans ta nouvelle vie une nouvelle chambre... elle me fixa puis brutalement, elle regarda la pile de toast grillés qu'elle avait occasionnellement préparé.
Mon coeur ne fit qu'un bond, cette vieille chambre, ce lit qui grince... awwww je suis tellement heureuse!
- Maman! Trop cool, elle me sourit Et je continuai; j'aimerais tellement... mais on a pas vraiment les moyens maman, Avec ton chômage... maman au fond Tu sais que ce n'est pas raisonnable? elle me regarda à nouveau pendant un long moment, sans rien dire. Elle savait bien Que j'avais raison, mais elle se tut.
- Enfile tes chaussures ma fille, ton père nous as Bien laissé quelque chose Et il serait heureux aujourd'hui de te voir l'utiliser. »
J'obéis assez rapidement à ses ordres et je me dirigeait vers l'entrée pour attraper mes vieilles baskets cramoisies. Mon frère, qui n'était pas vraiment motivé pour sortir, déclara qu'il allait garder la maison Et Que De toute façon on était des filles et les magasin c'est pas pour les garçons. Maman avait eu du mal à le laisser seul, mais elle remarqua mon regard tant heureux de passer un moment seule Avec elle, qu'elle céda et sorti de la cuisine assez rapidement pour ne pas  revenir au sa décision.
Arrivées au magasins de meubles, elle me sourit, comme si elle me cachait quelque chose de merveilleux que Juste elle ne pouvait comprendre. Je ne dis rien, j'avais peur de gâcher son sourire Avec de pauvres paroles.
Je la regardai s'éloigner et commencer De chercher des choses pour moi, ce magasin était un vrai labyrinthe, pourtant maman avait l'air de le connaître par coeur, elle pourrait travailler ici non? J'aimerais tellement qu'elle retrouve du travail...
«- Ahhh! Chérie j'ai quelque chose pour Toi!
- J'arrive! dis-je en accourant.
Devant ma mère se trouvait un lit. Un lit magnifique, il ne grinçait pas, il avait de jolies couleurs et ce que j'aimais par dessus tout, c'était qu'on aurait pu comparer ce confortable objet à un gros nounours tout mou.
- Alors? T'en penses quoi? Moi j'aime bien!
Un employé du magasin passa à côté de nous, il cria à maman:
- Hello Isabelle!
Je la regardai, elle fit Pareil. Dans ses yeux brillaient des flammes. Tout à coup le patron de l'entreprise arriva à son tour:
- Ah! Bonsoir Isabelle, pour demsin? Vous horaires vous conviennent ?
Je le fixai pendant trente secondes jusqu'à ce qu'elle tourne enfin lå tête vers moi:
- Oh! C'était une surprise ma fille, mais j'ai retrouvé du travail.

The EndOù les histoires vivent. Découvrez maintenant