Deuxième partie

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Eve

On arrive dans les faubourgs d'une ville. Il fait chaud... c'est une ville super colorée. Les fenêtres des maisons sont petites. Ça a l'air pauvre, enfin, ça n'a pas l'air d'être une ville avec des habitants riches quoi... Il y a des gens dans la rue, ils remarquent tous la Ferrari.

Le loup rentre dans la bergerie... Je regarde par la fenêtre. Il y a un plein d'enfants. Ils jouent. C'est la vision la plus agréable que j'ai eu depuis 2 jours. Il y a de la vie dehors. Et moi, je suis enfermée... Le contraste est flagrant ... La vie est dehors et la mort est à l'intérieur de ces voitures...

c'est si beau. La vie a l'air douce, mais elle est dominée par quelque chose de sombre. Et nous, on rentre dans cette ombre. On s'arrête dans une rue très calme. Presque trop calme. Léonardo sors de la voiture. On a interdiction de bouger.

Emy me regardez dit :" J'ai fais de la boxe. Peut-être que je pourrai m'occuper d'Andrea, pendant que vous lui prendrez son arme. On aura plus qu'à le prendre en otage, et s'enfuir.". S'attaquer Andrea ? Elle est folle ! Non, mais Léo... On peut essayer... Émily dit :

- Ça me paraît impossible, il y a toujours ses gardes avec lui. Et... Il est balaise.

- Je n'en peux plus, je n'en peux plus je vous le jure je n'en peux plus. Je vais essayer quelque chose, c'est dans ma nature. Je ne peux pas rien faire.

- On te défendra du mieux que l'on peut, dis-je. Il faut que l'on reste unie.

On se tient les mains. Je me tiens droite. On nous regarde. Il ne faut pas attirer l'attention. Le conducteur reçoit un signe des autres hommes. Il sort de la voiture, nous ouvre les portières, et nous fait sortir.

Les hommes qui se trouvaient dans la camionnette sont de part et d'autre de la rue. Ils parlent et nous lancent de drôles de regards. Je n'aime pas ça. Les sourires sont malsains. J'avance avec les filles vers Léo.
Il me sourit. Il me plaît un peu quand même. Il se met face à moi, je lui dis :

- Qu'est-ce qu'il se passe ?

- On va vous mettre en lieu sûr. Là, les soldats reçoivent leurs dernières directives, ils vont partir. Allez venez.

Il me tend son coude. J'attrape son bras. "Fais attention", me dit Emy. Je ne sais même pas pourquoi j'ai pris son bras. Mais quelque chose me dit que je peux lui faire confiance. On avance jusqu'au milieu de la rue, comme si de rien n'était.

Andrea discute avec une fille devant une maison. Elle est plutôt mignonne. Vu comment elle est avec, c'est sûrement sa copine. Long cheveux noirs, lisses, c'est pas naturel, elle doit se lisser pratiquement tous les matins. Elle est bronzée, assez grande, mais très maigre. Elle a l'air joli. Il sourit avec elle. Ouais, c'est sa copine. Il se retourne.

Ah, il vient de se souvenir que l'on est toujours là. Dommage pour lui. Je me colle à Léonardo. Ça me rassure. Mais cela ne te fait pas plaisir à Andréa, ils se parlent. Andrea rentre énervé dans la maison, après avoir échangé quelques mots avec Léonardo.

On y rentre. Petite entrée, grand salon, il y a plein de jouets d'enfants, mais pas d'enfants. Étrange. On reste au rez-de-chaussée. On va dans un couloir. Léo me rends mon bras. Andrea se retourne, et parle à Léo. Léo me regarde, et part. Non, nous ne nous laissez pas seules avec Andrea... Il ouvre une porte.

Étonnant, c'est une chambre ! P***** ça me saoule. On y rentre. Il ferme la porte. On est quatre dans cette chambre. Il y a un petit lit double sans les draps. Emy a le regard noir. Je sens qu'elle va exploser, cela ne présente rien de bon. Alors qu'il va ouvrir la bouche, Emy hurle avant, et lui saute dessus.

P*****, non mais fais pas ça ! Deux hommes rentrent. Andrea a déjà le dessus sur elle. Il va lui faire du mal, non ! Arrête, ne lui fait pas de mal ! J'essaie de les séparer. Arrête Emy, c'est fini, stop, arrête, ils vont te tuer ! ! J'arrive à les séparer, elle est attrapée par un des hommes. Andrea m'attrape par le cou.... Je peux pas respirer. Stop.

Non, ne me fait pas de mal ! Il a un drôle de regard, il est terrifiant, il n'a pas réfléchi quand il a commencé à m'attraper de la sorte. Il me lâche... Je tombe au sol. Il me fixe.. Et sort. Émily me tient. Elle me relève. J'ai peur. Elle me met sur le lit. Les hommes nous enferment et emportent Emy..... J'ai mal... Ma gorge... Emy... Non..

Andrea

Ne me touche pas, sale garce ! Eve tente de nous séparer. Mes hommes s'en mêlent. J'attrape la gorge de quelqu'un. Qui c'est ? Je serre fort. Non... Je réalise. C'est elle... Non, pas elle, pas elle ! Je la lâche. Elle tombe. Je la regarde... p*****, Andrea qu'est-ce-que tu as fait ! Qu'est-ce que tu as fait merde !

Faut que je parte... J'ai honte..... Je sors ni une ni deux de la maison. Je ne dis même pas au revoir à Martina. Je fonce dans ma voiture et m'enferme. Maman... Je n'ai pas tenu parole. J'ai fauté. J'ai osé lever la main sur une femme, une catholique... Qui porte le nom de la première femme du monde ! Qu'est-ce-que j'ai fait... p*****, non tout mes pas ça... Pas ça ! Faut pas que je perde le contrôle... T'es capo, merde ! Tu as tout à prouver. Tu peux pas tomber pour ça... Non... Faut que...

Il faut que je me rattrape. Oui c'est ça, c'est ça ! Il le faut. Je me penche sur le volant, prends dans ma main droite ma médaille de baptême de la Vierge Marie. Je te le jure, maman... Je vais me rattraper me laver de ce geste ignoble, de ce péché honteux...

Il n'arrivera à rien de mal à ses filles... Je le jure. Je vais me porter garant. Dans quels seront chez nous, nul ni personne ne leur fera de mal. Personne. Alessandro toque à la vitre:
- qu'est-ce qu'on fait de la fille !

-Remets... Remets-la avec les autres. On se tient à ce qui était prévu.
-T'es sûr ? Elle t'a attaqué !
-Rien à foutre. Je la maîtrisais. Remets la avec les autres. Maintenant, on doit le plan. C'est tout. On suit les ordres.




LE PRIX DE MA LIBERTÉ [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant