Troisième Partie (La Tête Haute)

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Eve

"... Pour commencer, je tiens à te remercier. Ces cinq derniers mois tu t'es bien occupé de mon dernier neveux, sans compter le plus grand. Mardi prochain, tu auras le droit d'envoyer à te famille de tes nouvelles, sans dire où tu es, tu pourras envoyer même une photo. Désormais, à chaque Noël et anniversaire d'un membre de te famille, tu pourras leur envoyer un mot.

Deuxièmement. Je veux que tu gardes un oeil sur le plus grand. Reste à l'écoute bref fais ce que tu a coutume de faire. C'est un garçon bien.

-Je n'en doute pas.

-Il a besoin d'appuis. La situation est compliqué pour le moment. Il n'est pas au courant, mais ça ne va pas tarder.

-Il est en danger ?

-J'aimerai te répondre que non. Garde un oeil. Je te donne un numéro de téléphone, appelle-moi si tu as besoin. Tu tombera d'abord sur un de mes homme, tu n'aura qu'à dire qui tu es et tu m'aura au téléphone.

-Merci Monsieur.

-Tu peux m'appeler mon Don, ou parrain.

-Bien.. Mon.. Don.

Il me fait un baise main, je rougis. Oh mon dieu. Cet homme est vraiment raffiné, j'aime beaucoup son parfum. Il est mature, je préfère celui d'Andrea. Il est vraiment viril. Quand il m'a prit dans ses bras la première fois, son odeur c'est imprégné dans ma mémoire, impossible de m'en défaire. J'aimerai tellement être dans ses bras encore. Il prend de nouveau ses neveux dans ses bras, salut tout le monde, et me lance un regard complice. Il monte dans sa voiture, à l'arrière et part avec ses hommes. Andrea prend son frère dans ses bras et rentre. On le suit.

Et maintenant ?

Je fais jouer mon petit, j'essaie d'échapper aux trois intrus. Je suis dans la salle de sport, qui c'est un peu transformé en salle de jeu. Giulia reste avec moi, elle comme moi ne souhaitons pas rester en présence d'autant d'hommes malveillants. Marcelino veut avoir son petit doudou, une petite tête d'ours relié à une sorte de petit carré en plaid. Il est tout doux, Marcelino à du mal à s'en séparer, mais ayant dormi dans l'odeur de son frère, il n'en a pas eu besoin.

Je monte dans ma chambre pour le prendre. J'entends les rires idiots des garçons. J'ai vite vu que les filles étaient planquées dans un coin de la terrasse pour ne pas à avoir à faire à eux. J'ouvre la porte. Je sens que l'on me pousse dans la chambre. Je me retourne, mais il a déjà fermé la porte. C'est Lorenzo. Qu'est-ce qu'il veut ? Il se rapproche de moi, attrape mon menton, je le repousse et dis :

-Qu'est-ce que tu veux !

-C'est à toi que je devrais poser la question.

-Mais vous êtes tous malade ici ! C'est pas possible ! Dis-je en prenant le doudou de Marcelino. Laisse-moi passer et pars.

-Tu n'as pas d'ordre à me donner tu sais.

J'essaie de sortir il m'en empêche. J'essaie de crier, il me ferme la bouche avec sa main puissante. J'ai les larmes aux yeux. J'ai peur, j'ai l'impression qu'il veut me violer, du moins, il veut me faire du mal. Il dit :"Assis toi et tais-toi !". Il me pousse sur le lit et se rapproche de moi. J'essaie de lui échapper. Il est mort de rire, il est totalement flippant. Il me plaque contre le mur, je pleure, je le frappe, je lui demande d'arrêter, je dis "Stop ! Arrête ! Arrête ! Non je ne veux pas ! NON!". Il me lâche se recule l'air de rien et change complètement d'attitude. Il reprend :" Bon. Pas mal. Tiens, un mouchoir."

LE PRIX DE MA LIBERTÉ [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant