LE PRIX DE MA LIBERTÉ [TERMINÉE]

Troisième Partie (Trinquons !)

Eve

Je pose ma valise à toute allure, il me tarde de retrouver mes amies et mon tesoro pour leur annoncer la nouvelle ! Je suis fiancée ! Il me faut relativiser, le mariage n'est pas prévu avec quelques années, je suis encore en période d'essai... C'est surtout une formalité ! Mais bon... Je suis tellement heureuse, il se lie à moi et... Martina n'a pas l'air d'avoir refait surface, ça me rassure. On a passé nos deux derniers jours à Venise en amoureux, mangeant dans de superbes restaurants, visitant les plus beaux palais et... les plus belles chambres qui plus est. Mais ceci est une autre histoire. Andrea monte la dernière valise, me voir heureuse et excitée à l'idée de montrer ma bague aux filles ! Mais.. Je pense à une chose. Son père ? Comment va-t-il réagir ! Et son oncle ? J'ose à peine imaginer... Ils seront surpris certes mais... Seront-ils d'accord ?

Je préviens mon amour que je retourne au restaurant, il m'attrape le bras avec une délicatesse folle et dit en regardant dubitativement ma main :

-Attends ma belle ! Mais... Qu'est-ce qu' est cela ? Ah ! Ne me dites pas que vous êtes déjà promise à un autre ?

-Hélas si.

-Je vous en supplie, laissez moi hanter vos nuits, vous couvrir de baisers d'amours et ne plus vous laisser au sales mains des hommes qui ne vous voudrons que du mal.

-Et comment se fait-il que vous n'êtes pas de ces hommes ?

-Car je suis fou de vous, vos yeux sont gravés dans mon esprit, la beauté de votre visage apparaît à chaque fois que je ferme les yeux, et je sens votre toucher sur ma peau à chaque brise du vent. Je vous pris ma colombe de me laisser vous combler d'amour.

-Mais je suis déjà promise à un homme.

-Qui est ce vil perfide qu'il meurt sous mes coups, pour m'avoir volé ma seule raison de vivre.

- Je vous en pris ! Contenez vous ! Dis-je amusée.

-Laissé moi vous convaincre d'un baiser, seulement un.

Je souris il sait que ce que cela veut dire. Il dépose ses douces lèvres sur les miennes et me sert dans ses bras. Jamais un seul de ses baisers ne se ressemblent, je redécouvre l'amour un peu plus chaque jour. Il éloigne sa tête et de regarde étonné :

-Alors tu embrasserais un inconnu et tu me tromperais comme ça ?

-S'il est aussi beau que toi et qu'il emploie les mêmes douceurs pourquoi pas ! Je dois y aller, tu me rejoins ?

-Oui, point rassurant tu ne pourras jamais me tromper.

-Pourquoi donc, dis-je en prenant mon sac à main.

-Aucun autre homme n'est aussi beau et aussi charmeur que moi.

-Pas forcément.

-Qu'est-ce que ça veut dire !

-J'en sais rien, bisous !

-Eve reviens !

Je le fuis, j'aime me faire désirer. Il me rattrape à l'entrée de l'immeuble, me prend par la taille et me coince contre le mur. Je ris, il sourit.