When The Love Is Wanted

On s'en sortira...

Pdv de Liam...

J'avais merdé. Clairement j'avais merdé. J'ai fait confiance à la mauvaise personne. Et par ma faute, par mon manque de jugement, on s'était retrouvé là. Dans cette toute petite cellule, enfermé, sans échappatoire.

Les types qui nous avaient cloîtrés ici nous avaient dit que nous allions y rester jusqu'à qu'ils reçoivent les indications sur ce qu'ils allaient faire de nous. Et qu'en attendant, ils avaient l'ordre de nous maintenir en vie et en santé à peu près correcte. Ils nous avaient donc laissé un plateau repas sur la table de chevet. Mais j'avais l'estomac noué, et Zayn aussi, aparament.

Heureusement, j'avais quand même assuré nos arrières durant le temps passé chez ce connard d'Ashton. J'avais usé du peu d'influence que j'avais pour remonter petit à petit dans la hiérarchie jusqu'à un certain Niall Horan, le second des enfants Queen.

J'avais un peu discuté avec lui par message. C'était un gars sympa, mais très dur en affaire. Ça ne le dérangeait pas le moins du monde de discuter avec un presque inconnu, un de ses employés qui avait transgressé les règles et qui était activement recherché. Mais il avait toujours refusé catégoriquement que je m'adresse à l'un de ses supérieurs.

Il ne m'avait jamais dénoncé, il ne m'avait jamais reproché mon acte, il était toujours resté sympa et accessible, comme si j'étais un de ses amis. J'avais eu énormément de chance de pouvoir parler avec lui. Et je lui était reconnaissant de ne pas m'avoir envoyé bouler.

Grâce au semblant d'amitié que nous avions tissé lui et moi, j'espérais pouvoir nous sortir de ce merdier sans trop de problème. Il fallait que j'arrive à obtenir un sorte de procès. Ça ce fait assez rarement, en général c'est un des petits responsable qui s'occupe de juger à sa manière l'accusé et de le buter à quasiment tout les coups. Tandis qu'avec un procès, c'était les boss qui jugeaient, et on avait déjà beaucoup plus de chance de s'en sortir.

Malheureusement, pour se faire, il faudrait que j'ai un moyen de contacter Niall. Et, étant privé de mon téléphone et de tout contact avec l'extérieur, ça semblait mission impossible.

Mais pour l'heure, il fallait que je me calme. Je devais être en train d'effrayer Zayn à frapper les murs comme ça. Je donnais un énième coup de poing dans le béton ce qui me valu une grosse entaille à la main. Je criais, pas parce que j'avais mal, mais parce que je ne supportais pas le fait d'être totalement impuissant.

Zayn s'approcha de moi et m'enlaça par derrière. Ça m'appaisa un peu. Il fut surpris que je me laisse faire. Je crois qu'il ne mesure pas toute l'emprise qu'il a sur moi et à quel point il me rends fou. Il est capable de me faire passer du rire aux larmes en un temps record. Je supposais que c'est parce que je m'attachais à lui beaucoup plus que je ne le devrais.

Il m'attira jusqu'au lit et me fis basculer pour que je m'allonge dessus. Il se coucha à mes côtés en me caressant le dos, sûrement pour m'appaiser.

Il me commença à murmurer une sorte de berceuse, puis à la chanter distinctement. Zayn avait une voix magnifique, douce et mélodieuse. Presque féminine. Sa chanson faisait ressortir tous nos sentiments à lui et moi. Les larmes perlaient aux coins de ses yeux et sûrement des miens aussi, sa bouche et ses paroles se perdaient dans mon cou.

Je me suis endormi comme ça, dans ses bras. Pour la première fois depuis notre rencontre, c'était moi qui était en position de faiblesse. Et je ne m'en plaignait pas, c'était rassurant parfois, de savoir que quelqu'un faisait face à votre place. Je me sentais presque protégé.

Je me réveillais en sentant le corps de Zayn se tortiller contre le mien. Il faisait nuit mais la lumière de la lune éclairait tout de même faiblement la pièce à travers la minuscule fenêtre. Ma princesse n'arrêtait pas de bouger en se frottant contre moi. En me retournant, je pu constater qu'il dormait. Mais il était bouillant, il haletait, il gémissait. J'en conclus qu'il faisait donc un rêve plutôt érotique.