I'm fine ||Harry Styles

Chapitre 4

La voiture roule, je suis à l'arrière avec Jonathan, mes parents sont assis à l'avant.

Je parle avec mon frère, on rigole tous ensembles sur des sujets très variés. Ma famille a toujours aimée rire, nous avons un grand sens de l'humour.

Mon père commençait à nous racontait une blague de plus lorsque qu'il mit coup de volant brutal. Le temps s'arrêta autour de moi.

Tout à-coup, je vis deux grosses lumières bougeaient dans tous les sens arriver en face de nous. Le sourire de mon père avait laissé place à une grimace d'angoisse. Je pouvais voir qu'il essayer tant bien que mal de l'évité, mais il était trop tard maintenant.

J'entendis mon père et ma mère crier, je tournais la tête vers Jonathan et vis son visage, il était déformé par un mélange de peur et de surprise.

Je ne pouvais plus bouger, j'étais paralysé, une sensation étrange, les secondes se transformèrent en heures, je regardai mon frère encore une fois et me rappela de tous nos moments ensembles : les anniversaires, quand je l'emmenai à l'école le matin, quand je lui faisais ses gouters à seize heures... Soudain, un énorme choc s'enfonça dans notre voiture et une immense douleur s'empara de moi.

Nous venions de nous faire frapper par une autre voiture.

Je me réveille en sursaut et en criant, mon front est en sueur.

C'était un cauchemar. Juste un cauchemar. Enfin à un détail prêt. Je ne suis pas avec ma famille.

Je venais de ressentir ce que mes parents et mon frère avaient ressentit pendant cet accident et je peux dire que c'est un horrible sentiment.

Je viens de vivre leur accident en cauchemar et je suis déjà horrifiée par mon ressentit. Je n'ose même pas imaginée leurs états s'ils étaient vivants. Ils seraient sûrement déstabilisés mentalement, surtout Jonathan. Mon dieu comment un enfant de son âge pourrait-il surpasser cela ?

Mon rythme cardiaque est accéléré et ma respiration est forte et saccadée. Quand mes mains atteignent le drap de mon lit, je me rends compte que celui-ci est totalement défait et inondé de sueur. L'air de ma chambre est lourd et irrespirable. Je dois sortir, pour reprendre mon souffle.

Je pose mes pieds nus sur le sol, un frisson parcourt mon corps dût à la froideur de celui-ci. Je me lève doucement et marche vers la porte pour sortir de cette pièce. À peine ai-je ouvert la porte que l'air frais frappe mon visage, cela me fait un bien fou. J'inhale grossièrement l'air dans mes poumons qui se rafraichissent instantanément.

Je commence à descendre les escaliers en faisant attention de ne faire aucun bruit, je ne veux surtout pas que quelqu'un se réveille.

Arrivée à la cuisine, j'ai pris un verre d'eau fraîche et fis glisser l'eau à l'intérieur de la gorge. Ma tête se rafraîchit et mes esprits commencent à revenir. Ce cauchemar était sans aucun doute le plus épuisant et effrayant de toute ma vie. Je pose le verre sur le bar et me dirige vers le canapé, je m'installe confortablement dessus en posant ma tête sur l'accoudoir.

Alors c'est ce qui s'est passé cette nuit-là ? Ils s'étaient joyeusement train de se raconter des blagues lorsqu'une voiture les a percutés ? Comme je le pense ce n'était en aucun cas de leurs fautes. Ils n'auraient pas dû mourir. Pas comme cela.

Je n'ai pas pu voir le visage de celui qui conduisait la voiture.

La police m'a raconté qu'il n'y avait personne au volant de la voiture qui les a percutées. Leur meurtrier est libre, dans la rue, et surement en pleine forme.