Chapitre 36

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Violetta:

Toujours dans ma recherche des autres, je fonça dans quelqu'un. J'allais tomber mais l'individu me retena avec ses bras et avec force, je relevais le visage et découvrais avec surprise Thomas devant moi. Gênée et un peu bizarre de le revoir, je me retira de son étreinte.

– C'est bien toi Violetta ? Me demanda t-il avec des yeux qui formaient des soucoupes en me détaillant doucement du regard.

– Eh bien oui. Répondais-je d'un petit sourire.

– Tu as enormement changé, je t'avais aperçu de loin mais je me demandais si c'était bien toi... M'avoua t-il. Tu es toujours aussi belle...

Un peu mal à l'aise, je balayais son compliment du revers de la main.

– Ne dit pas n'importe quoi, par contre toi tu n'as pas changé ! Lui dis-je.

– Tu sais que je ne dit jamais n'importe quoi, tu m'as manqué... Enfin vous... M'avez manqués... Bafouilla t-il.

– Tu nous as manqués aussi. Lui répondais-je poliment.

– Allez vient dans mes bras, ça fait tellement longtemps ! Dit-il en me serrant contre lui en souriant.

Un peu étonnée par son geste, je posais mes mains sur sa poitrine pour le repousser quand je sentis quelqu'un me tirer en arrière pour m'arracher à lui et me coller contre son torse en m'étreignant par la taille. Je levais les yeux pour voir Leon brûler de colere et je posais ma main sur sa joue pour tenter de le calmer.

– Chut... Ce n'est rien... Lui chuchotais-je.

– Ah tien Leon ça faisait longtemps ! Fit thomas en nous regardant.

– Ouais... Grogna Leon mécontent. Tu peux te casser maintenant ?

Thomas me regarda pour voir si je n'aurais pas besoin d'aide et je lui montra d'un sourire que tout se passait bien.

– À plus tard.. Dit-il en me regardant intensément.

– Ouais ouais c'est ça allez barre toi. Répondit Leon en me retournant pour me regarder et pour ne plus que je le voit.

– Aurevoir. Lui dit-je mais je sentis la main de Leon m'emmener à l'extérieur du musées avec empressement.

Puis quand on arrivaient dans un petit parc, Leon s'arrêta et me pris dans ses bras en me serrant un peu trop fort à mon goût.

– Leon je vais étouffer... Dit-je d'une petite voix. Qu'est ce que tu as ?

– Ce que j'ai Roxy ?! Je te vois dans ses bras alors que je t'ai cherché par tout voila ce qui se passe ! Dit-il en colere. Comment le connais-tu déjà, t'es sortit avec lui ? Me demanda t-il.

– Non mais n'importe quoi ! Dit-je surprise de sa déclaration.

– Dit moi comment tu le connais alors ??! Demanda t-il avec impatience.

Je recherchais une excuse plausible un peu troublée par sa question lorsque je décida d'opter pour la solution de facilité.

– Je ne vois pas en quoi cela te regarde. Fait-je.

– Répond moi ou je ne te lâche plus.. Dit-il sérieusement.

– Non, tu es fou. Dit-je en m'écartant de lui en n'appréciant pas sa réaction.

– S'il te plaît. Dit-il en avancant vers moi pour essayer de me reprendre dans ses bras.

– Je ne me répéterais pas. Dit-je en faisant un pas de plus loin de lui.

– Tu es vraiment trop têtue! Me dit-il d'un ton excédé.

– Pardon Leon ?! Ce n'est pas t'es affaires alors je ne vois pas pourquoi je te dévoilerais ça, je ne sais même pas pourquoi tu réagis comme ça! La jalousie peut être ? Répondais-je en m'énervant un peu moi aussi de son comportement.

– Moi jaloux ? Me demande t-il en faignant la surprise pour me démontrer que cette possibilité était impossible pour lui. Tu ne sais même pas ce que tu dis !

– Si très bien et puis je ferais mieux de partir ou ça va mal finir... Dit-je en détournant le regard pour ne pas lui montrer que ses mots me touchent.

– Non attend Roxy... Dit-il en attrapant mon poignet mais je réussit à me défaire de sa prise et me mit à courir pour lui échapper tandis qu'il lâcha un grand soupir en me regardant partir.

Cet homme qui venait de me parler de cette façon ne ressemblait pas au Leon auquel je suis tombé amoureuse il y à quelques années. La façon dont il me parlait me donnait froid dans le dos et même si je savais qu'il était enervé, il n'étais pas obligé de déverser toute sa colere contre moi. Je courais encore quand je vis Federico, mon cousin assit sur un banc. J'étais à bout de force et il me regarda avec surprise pendant que j'essayais de reprendre ma respiration. Il me fit signe de le rejoindre sur le banc et je me demanda si vraiment j'en avais envie ? Quelques minutes plus tard, je finis assise à côté de lui. Je remarquais que j'avais pleuré quand il me demanda pourquoi il y avait des larmes sur mes joues et je me les essuyait un peu gênée de lui montrer ça.

– C'est rien... Mentais-je en baissant les yeux sur mes bottes noires.

– Allez dit moi, tu peux me parler. Je ne dirait rien à personne, tu sais que tu peux te confier à moi quand ça ne vas pas.

Je le regarda dans les yeux et je vis qu'il était honnête et je retrouvais peu à peu mon cousin protecteur qui etait toujours de bon conseils sous ce garçon qui me prend pour une étrangère et qui ne connaît pas mon etrange secret. Une solution s'offrait donc à moi. Lui dire toute la véritée ou bien mentir encore comme je fais avec tout le monde ?

La vie de ViolettaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant