La vie de Violetta

Chapitre 33

Violetta:

Je me levais ce matin toute joyeuse lorsque j'entendis des coups à répétition venir à la porte de notre chambre avec Ludmila. Je m'empressais d'aller ouvrir pour ne pas la reveiller et découvrais la directrice au pas de la porte. Je croisais les bras un peu perdue en me demandant ce qu'elle me voulait.

– Bonjour... Lui dis-je.

– Violetta tu as 20 minutes pour te préparer et me rejoindre à la salle de répétition. Dit-elle avec sarcasme en fronçant le front.

J'aurais du m'en douter qu'elle reviendrais à la charge tôt ou tard... Mais je me demandais bien pourquoi elle etait dans cet état cette fois ? Je soupirais et partais me preparer en espérant qu'elle me lâcherait après avoir fait ce qu'elle voulait... Je ne voulais pas qu'elle me gâche la journée que j'allais passer... Je m'habilla d'un top crop blanc court avec un jogging et mes Stan Smith pour l'entraînement intensif que j'allais subir... Quand j'allais partir, j'écris un mot à Ludmila pour lui prevenir que je ne serais pas disponible de la matinée et que je partais m'entraîner à la salle de répétition et par conséquent que je ne pensais pas pouvoir faite la visite de la ville avec eux...

Je passais la porte de la salle de répétition et je me fit emporter par la directrice qui me positionna sur la scène avec un sourire désagréable et hypocrite.

– Tu es prête à t'entraîner toute la journée ma petite chérie ? Me demanda t-elle d'un ton malicieux.

– Oui... Bafouillais-je un peu démoralisée d'apprendre la nouvelle.

– C'est très bien, ça t'apprendra à ne pas vouloir t'investir dans l'un des projets que tu as signé dans le contrat. Dit-elle sévèrement.

Ah oui ce maudit contrat ! Comme si je pouvais réussir l'oublier celui la.

– Je me suis toujours donné à fond dans ce que je fais. Me défendais-je un peu perdue.

– Pourtant ce n'est pas l'impression que j'ai eu. Répondit-elle. Maintenant met toi au travail ! Continua t-elle d'un ton excédé en lançant la musique pour que je danse.

Et c'est comme ça que ma journée de pur cauchemar commença... J'allais avoir besoin de courage pour tenir toute la journée... Mes pensées etaient centrées sur Leon et sur la chanson que j'avais commencé à composer avec sa mélodie à lui et mon expression se transforma. J'optais de terminer au plus vite la séance et de faire du mieux que je peux pour qu'elle me laisse partir et pouvoir continuer à aller l'écrire.

Leon:

Aprés cette nuit mouvementé, je me réveillais de meilleurs forme que la veille. Surement à cause du rêve magique j'avais fait sur Roxy et moi mais je ne vous dévoilerais pas ce qu'il s'est passé dans ce rêve au cas où il se réaliserait un jour... Je me prépara pendant un quart d'heure. J'avais mit un t-shirt simple comme d'habitude avec un pantalon noir. Diego, lui était déjà descendu et heureusement car je ne sais pas comment je vais me retenir de ne pas pouvoir lui peter la gueule quand je vais le voir. Si je ne le fais pas c'est seulement pour elle car j'attend d'avoir une explication de lui ou d'elle avant de pouvoir véritablement fixer ma pensée et prendre le choix de l'oublier. Ce que je ne comprend pas, c'est pourquoi elle se défile toujours quand elle me voit. Elle pourrait au moins me faire part de ce qui ne vas pas ? À moins qu'elle ne m'apprécie pas et honnêtement je doute que ça ne soit le cas.

Quand je fus dans le couloir de l'hôtel, je ne pu m'empêcher de m'approcher de sa chambre pour savoir si elle etait toujours la quand je vis que la porte etait entre ouverte ce qui me paru étrange. J'étais pret à entrer, inquiet de savoir ce qui se passe là dedans lorsque Ludmila déboula de la chambre avec son fameux cri aigu qu'elle utilisait quand elle jouait encore à la super nova.

– Qu'est ce qu'il se passe ? Lui demandais-je, Roxy est la ? M'inquiétais-je.

– Non, c'est justement ça le problème. Sérieux, c'est aujourd'hui quel à décidé d'aller répéter pour le concours alors qu'on devait faire la sortie tous ensemble ! Rouspeta t-elle.

– Vraiment mais qu'est ce qu'elle à en ce moment ? Déclarais-je étonné.

– J'en sais rien. Vio... Euh Roxy est toujours stressée en ce moment... Bafouilla un peu t-elle un peu. Peut être qu'elle à voulu se détendre en...

– S'entraînant ? Continuais-je avant qu'elle finisse. Je ne crois pas que ça ne soit le cas. Je m'en vais la chercher. Il faut que ça cesse. Je suis sur qu'elle ne veut pas venir à cause de moi. M'exprimais-je contrarié.

Ludmila m'arrêta dans ma route un peu soucieuse.

– Non Leon ce n'est pas de ta faute si elle est dans cet état en ce moment... C'est... Je ne peux pas te le dire... Dit-elle en bafouillant un peu sur les mots.

– Et je peux savoir pourquoi ? C'est moi le principal concerné dans l'histoire et j'estime avoir le droit de savoir le comment du pourquoi elle ne cesse de me fuir.

– S'il te plait tu le saura au moment venu je te promet.. Je ne peux pas te le dire...

– Je pensais qu'on était ami et qu'on ne se cachait plus rien ? Lui fais-je remarquer.

Sa promesse qu'elle nous as faite à tout le groupe quand elle nous as affirmé qu'elle avait changé. En ce moment même, elle ne semblait simplement pas la tenir.

– Leon quand Roxy voudra te le dire, elle le fera... Mais il faut que tu comprennes que c'est très difficile pour elle en ce moment de prendre des décisions. Elle n'a pas la vie facile avec son école et tout ses problèmes avec sa directrice.

– Comment ça ? Demandais-je un peu étonné en voulant en savoir plus.

– Ça aussi elle te l'expliquera.

– J'en ai marre. Dis-je à bout de nerfs qu'on ne me dise rien.

Je partis en trombe à la salle de répétition bien décidée à récupérer cette jeune fille qui essayait de se moquer de moi avec sa fidèle amie Ludmila et lui demander des comptes et peut être même la forcer si elle ne veut pas? Alors que je rentrais dans la salle sans prevenir personne, ce que je vit me surpris. Roxy était penché contre le miroir à se masser la marque rouge qu'elle avait sur le bras sous le regard exécrable de sa directrice qui souriait d'une manière incorrecte. Avec élan, je m'interposais alors entre elles.

– Qu'est ce qu'il se passe ici ?! Criais-je.