Chapitre 27

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Violetta :

En compagnie de Ludmila et Maddy, j'arrivais enfin à l'aéroport. Toute la semaine je n'avais que fait de fuir de Léon avec difficulté car on peut dire que ce dernier était tenace quand il voulait quelque chose. Et ça me faisait mal de devoir lui faire ça, j'avais l'impression de le trahir alors que ce n'était pas de ma faute... Bon d'accord j'avais un peu dépassé les bornes en me faisant passer pour une autre mais bon lui à fait plus grave en me mentant sur ses sentiments pour moi... Je voulais lui parler et le regarder moi aussi quand je sentais son regard se poser sur moi mais ça m'était interdit... Évidemment il n'a pas compris car il m'a laissé 10 messages sur ma boîte vocale que j'avais pris soin d'écouter ainsi que le double en messages...

Toutes les 3 étions arrivées les dernières car il y avait déjà tout le monde qui attendaient dans le hall et je sentais déjà 3 regards sur moi. Celui de ma directrice, de Lara et de Léon.. Quand je croisa le premier dans ma ligne, je me décomposa immédiatement. C'était Lara, cette manipulatrice qui avait enroulé son bras autour du cou de Léon en me regardant avec un sourire scinique et moqueur tout en effleurant des lèvres le cou de son petit ami... Sans le vouloir, ma jalousie pris le dessus et je trépigna du pied en baissant les yeux. Quelques minutes plus tard, elle s'approcha de moi avec son sourire hypocrite et fit comme si on etait les meilleures amies du monde sous le regard des autres, ce qui était très loin d'être le cas. Elle finit par se pencher vers moi et à me chuchote à l'oreille. "Tu apprends vite mais je ne veut plus voir ton regard divaguer vers lui et je voudrais que tu fasses la même chose avec ma meilleure amie". Je ne comprenais pas tout là, qui pouvait être meilleure amie avec elle? Elle me vit en plein questionnement et ajouta avec son sourire que j'avais une folle envie d'arracher. " Francesca petite garce de menteuse. "

Mes lèvres se formèrent en un o comme je fus éberlué par sa déclaration et je secoua la tête brusquement pour essayer de faire sortir ses paroles horrible de ma tête en vain. J'en avais plus qu'assez de ce petit jeu, si ça continuait, je n'aurais même plus le droit de parler à personne. Je me mit à courir en bousculant Lara et en pensant que c'était la meilleure chose à faire à cet instant. C'est terminé, je ne me ferais plus contrôler par qui que ce soit et je ne veux plus aller en Espagne pour détester et regretter mon voyage à craindre que tout le monde sache toute la vérité sur moi à cause d'elle! De tout façon, je suis sûre que garce comme elle est, elle en profitera par sortir mon secret au moment où tout le monde s'y attend le moins! Pendant le spectacle peut être devant des centaines de personnes ?! Ça ne m'étonnerait même pas d'elle !

Quand j'essayais de passer les portes de sortie, je me fit arrêter par un monsieur. Une sorte de garde du corps qui me demanda mes papiers d'identité mais j'avais oublié mon sac sur un des sièges ! Je soupirait de frustration en cherchant quelqu'un qui pourrait m'aider quand soudain j'aperçus un garçon de mon âge me regarder avec intensité. Peut être qu'il avait entendu le désespoir dans ma voix et qu'il allait m'aider à sortir d'ici ? J'avais aussi peur de parler à un étranger ... Encore un avertissement de mon père ! Allez Violetta tu es grande, tu as 17 ans, tu peux quand même faire ça ! Mais quand je me décidais à lui parler, le garçon me devança.

– Salut beauté tu as besoin de quelque chose ? Me demanda t-il d'un ton qu'il pensait sûrement être charmeur mais qui était en fait ridicule. Tu sais que tu es très jolie ?

– Hum, j'aimersis sortir d'ici. Dis-je désespérée et mal à l'aise en me passant une main dans les cheveux.

L'inconnu pris soudain ma main dans la sienne avec un sourire étrange.

– Vient je vais t'y emmener princesse... Suit moi. Dit-il avec amusement tandis que j'essayais de défaire ma main de la sienne en n'étant pas certaine de vouloir le suivre.

Il m'emmena près d'une salle sans que je ne puisse réussir à extirper ma main qu'il serrait et caressait. Ce mec était vraiment bizarre, je commençais àvoir peur quand un ami à lui apparu et me déshabilla du regard en passant sa langue sur son percing à la lèvre.

– Parfaite. Dit-il avec un sourire coquin ravi en ne détachant pas ses yeux de mon corps. Tu l'as trouvé où mec ?

– En file de sortie. J'ai touché le gros lot non ? Fit le garçon en passant une main sur ma hanche tandis que je tentais de le repousser brusquement et de lui mettre une gifle. Sauvage en plus, je t'adore déjà ! Continua t-il avec un ton amusé en baissant plus sa main.

L'autre garçon acquiesça avec un sourire pervers en s'avançant près de moi. Il essaya aussi de me toucher mais l'autre garçon lui en empêcha en faisant les gros yeux.

– C'est ma meuf ok? Vas t'en trouver une autre ! Dit-il en le poussant par les épaules avec force.

Quand je le sentis me plaquer contre un mur et passer ses mains dégoûtantes sur mon corps. Je poussait un cri d'horreur en me rappelant le souvenir d'Alex dans sa chambre qui ressemblait beaucoup à cette situation quand soudain je le sentis se décoller de moi de force. Je vit un Diego enragé mettre son poing dans la figure du type qui me tripoté tandis que je tremblais encore. Mon sauveur se retourna enfin vers moi après les avoir frapper brutalement et les avoir fait fuir en leurs disant de ne plus jamais me toucher s'ils ne voulaient pas avoir pire. Son expression était tellement désolée et triste que je sauta pratiquement dans ses bras afin de le serrer contre moi pour le rassurer et me rassurer aussi...

– Pardon... Dit-il en passant ses mains dans mon dos pour me serrer en retour.

– Ne t'excuses pas. Tu viens de me sauver.. Dis-je en posant ma tête sur son épaule.

– Mais ce connard ta touché... Répondit Diego en me caressant le dos alors que j'essayais de repousser cette idée de mes pensées.

– Tu es toujours la quand il faut. Merci Diego du fond du coeur pour tout ce que tu fais pour moi. Dis-je doucement en déposant mes lèvres sur sa joue pendant que ses joues prirent une teinte rosée.

Lorsque tout à coup un raclement de gorge rauque se fit entendre derrière nous...

La vie de ViolettaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant