Chapitre 34

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Violetta:

Je me mordis l'intérieur de la joue et posa ma main sur la marque que la directrice vient de me faire sur le bras pour la cacher à la vue de Leon en le voyant arriver dans la salle. Il semblait en colère et nous demanda des explications en s'interposant entre nous deux. Comme je ne pouvais rien dire avec le contrat que j'avais signé, je me tais en voulant intérieurement tout lui raconter. La directrice pris la parole à ma place en faisant son sourire hypocrite pour lui montrer que tout se passait très bien.

– On s'entraîne pour le concours car elle voulait vérifier quelque chose sur la chorégraphie, c'est quoi le problème jeune homme ?

Je sentis alors le regard de Leon sur moi.

– J'étais venu la chercher car on devait faire la visite tous ensemble aujourd'hui. Ludmila m'a dit que tu avais vraiment d'y participer, tu est sure que tu ne veux pas ? Me demanda t-il en croisant mon regard ce qui me fit rougir légèrement.

– Oui... Dis-je d'une petite voix qui trahissait mes vraies envies.

– Arrête de mentir s'il te plait, ce n'est pas crédible Roxy.

Je vis ma directrice faire les yeux ronds derrière lui suite à sa révélation et je commençais à craindre qu'elle puisse dire quelque chose sur mon prénom lorsque soudain je me rappela que ses véritables motivations étaient de me pousser à bout. Elle avait un argument de plus maintenant qu'elle pouvait utiliser pour me manipuler et elle allait surement s'en servir bientôt. Comme on ne disait rien, Leon continua sa persuasion de me laisser sortir sauf que...

– Oui c'est vrai, vous avez raison. Hein Ro..xy? Dit-elle avec souriant en accentuant avec exagération sur les lettres de mon faux prénom. Tu peux sortir si tu veux, je ne t'obliges en aucun cas à rester ici. Je ne comprend pas vraiment pourquoi tu insistes à travailler alors que tu as ta journée de libre. Continua t-elle avec son faux sourire.

Non mais elle se foutait de moi ? C'est bien elle qui m'a forcée à venir ici à ce que je crois. Ah oui je viens de comprendre ce qui se passe. Elle veut passer pour la gentille devant Leon car elle sait qu'il peut être une menace pour elle. Vraiment pathétique cette femme. Leon tira mon bras ce qui me fit perdre le cours de mes pensées.

– Allez ne m'oblige pas à te porter, on y vas. Dit-il en m'entraînant en dehors de la salle sauf que j'eu le temps de voir l'expression mécontente se former sur le visage de ma directrice ce qui me fit clairement comprendre que si les autres jours je ne m'entraînais pas, j'aurais à faire à elle.

Leon et moi rejoignons les autres qui étaient déjà au musée. Durant je trajet, il essaya d'engager la conversation plusieurs fois mais je ne répondais pas car j'étais ailleurs. J'imaginais un monde où je n'aurais pas tout ces problèmes, où je pourrais vivre librement une relation avec Leon et m'entendre parfaitement avec mes amis même s'ils étaient au courant de ce que je leurs avaient caché. Je remarquais qu'on etait arrivé lorsque je sentis quelqu'un me serrer dans ses bras. Ludmila. Je sourit en réussissant à m'extirper de son étreinte.

– Ah tu as fait du bon travail Leon! Je ne pensais pas que tu l'as ramènerais mais on dirait bien que je me trompe. Souria t-elle.

– Tu ne sais pas encore tout de moi. Je peux faire dire oui n'importe qui. Dit-il fièrement en me faisant un clin d'œil qui ne manqua pas d'échapper à l'œil expert de Ludmila.

– En m'y forçant c'est sûr que j'était bien obligée de te suivre. Lui dis-je en plaisantant.

– Oh arrête de dire ça, je suis sûre que ça ta plu que je vienne te chercher. Tu n'aurais pas voulu rester t'entraîner avec cette vieille mégère toute ta journée non?

Je ris avec Ludmila en entendant ça remarque déplacé mais qui en même temps était effectivement vrai. J'étais finalement pas la seule à avoir cette opinion d'elle. Heureusement ils ne savent pas tout ce qu'elle me fait subir et c'est surement mieux comme ça. Je ne m'imagine pas leurs réaction.

– Oui, bon d'accord. Avouais-je avec un petit sourire.

– Tu vois. Dit-il en me souriant. Je te l'avais dit. Tu tu veux... Enfin euh m'accompagner dans la visite du musée ? Me demanda t-il un peu nerveux soudainement.

J'allais lui répondre que ça ne me dérangeais pas lorsque j'entendis Lara crier à toutes les filles de faire un groupe et à tous les garçons d'en faire un autre pour qu'on ne s'éparpille pas. Leon fit une petite moue et partit dans son groupe en bafouillant quelque chose d'incompréhensible tandis que je souriais car je le trouvais mignon. Les garçons partirent d'une autre direction que celle de notre groupe. Ce qui ne m'a malheureusement pas échappé, c'est de voir le baiser que Lara avait donné à Leon avant de nous rejoindre ce qui me donna la nausée sans le vouloir. Je vis le regard de Leon sur moi après ce dernier et je me détourna vivement pour ne pas qu'il voit ma réaction. Je m'inserra dans la conversation de Ludmila qui parlait avec Camilla lorsqu'une pensée me traversa l'esprit.

– Qui connait le plan du musée au cas où on se perd ? Demandais-je.

– Moi ! Entendais-je dire Francesca enthousiaste derrière moi.

– Ça m'étonnerait... Laissais-je sortir en souriant en me rappelant le nombre de fois où on s'étaient perdues toute les deux avant de prendre conscience de mon erreur et de me mordre la lèvre gênée d'avoir dit une boulette qui pourrait me faire reconnaître.

– Et pourquoi donc miss ? Me demanda t-elle en levant un sourcil en essayant de comprendre pourquoi j'avais dit cela

La vie de ViolettaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant