La vie de Violetta

Chapitre 28

Leon:

Les bras croisés, j'observais Roxy faire un baiser sur la joue de Diego ce qui me fit voir rouge immédiatement et être plus enervé et jaloux que jamais... Et dire que je m'inquiétais pour cette fille ! Elle est drôlement bien entouré à ce que je vois. C'est surement pour lui qu'elle m'a évité toute la semaine de toute évidence et ça me fait beaucoup plus mal que je l'imaginais. Je ne pu m'empêcher de me racler la gorge dans un toussotement indiscret pour leurs faire remarquer ma présence et les faire se décaler. Comme ce que j'avais imaginé, ils se retournèrent immédiatement et elle sursauta en me voyant.

– Leon ? Fit Roxy en s'avançant vers moi.

– Je sais maintenant pourquoi tu m'as évité pendant toute la semaine mais tu sais quoi tu n'es plus obligée de continuer à devoir faire ça. Je ne veux plus te voir moi non plus. Dis-je froidement en me retournant.

– Non attend Leon... Dit Roxy en posant sa main sur mon bras pour me retenir.

– Non ne t'explique pas, je ne veux rien savoir. Dis-je enervé en ne faisant pas attention à sa main sur mon bras pour retourner avec mes amis.

Mes vrais amis pas comme cette Roxy qui m'a complètement ignoré juste pour traîner avec Diego. J'aurais dû croire Lara quand elle me disait de me méfier d'elle. On ne connait jamais vraiment les gens. Je me sent un peu comme trahie même si elle ne m'a jamais rien promis...

Un appel se fit entendre pour qu'on embarque dans l'avion alors je me dirigea avec mes amis à l'intérieur en passant la file avant les autres car nous sommes prioritaires avec le concours. Pablo nous donna tous un numéro pour qu'on se mette à cette place et je commençais à froncer les sourcils. Où et à côté de qui allais-je être placer ? Mon numéro etait le 59 et je m'asseya à cette place. Lara venu m'embrasser avant de se mettre à sa place qui etait plus loin derrière moi.

L'avion se remplit très vite quand soudain le dernier appel retentit dans le haut parleur et je ne voyais toujours personne à côté de moi. Je commençais à croire que la personne avait loupé son vol quand je vis passer des escarpins violet sous mes yeux... Mes yeux remontèrent le long de la charmante silhouette de la fille et je reconnu tres vite de qui il s'agissait quand j'aperçu son jolie visage... Roxy se trouvait devant moi à regarder son numéro et celui de son siège en se mordant la lèvre comme si elle se demandais si vraiment elle se trouvait ici. Je fis comme si je ne l'avais pas vu quand elle s'asseyait sur le siège à côté du mien. Bien à tomber, il fallait que Pablo nous place l'un à côté l'un de l'autre... Ça n'allait pas être aussi facile que prévue de ne pas la regarder ou ne pas lui parler surtout que je sentais déjà son regard sur moi mais je me forçais à résister.

Quelques minutes plus tard, l'avion décolla et je sortais mon portable afin de pouvoir écouter de la musique et m'occuper l'esprit. Je fermais les yeux et laissait la musique m'envahir quand je sentis Roxy bouger et essayer d'attraper son livre dans son sac posé sur la tablette en hauteur.. En raison de sa petite taille, elle se mit sur la pointe des pieds et je me levais pour aller l'aider. Bon même si j'étais déçu de son comportement, je pouvais me montrer gentil. Je lui attrapa son livre avec mon bras et le lui donna. Elle me sourit et me glissa un petit merci en se rasseyant près de moi, ce qui fit instantanément augmenter les battements dans ma poitrine. Mais je ne fis comme si ça ne me faisait rien et remettais mes écouteurs sans rien dire de plus lorsque je la sentit encore bouger pour quelque chose. Je l'a regardais et je vis qu'elle avait pris mon bras en otage en se mordillant la lèvre. Ce simple tique qui me permettais de savoir qu'elle était nerveuse.

– Qu'est ce qu'il y a ? Lui demandais-je.

– Il y a des perturbations... Dit-elle en me serrant le poignet anxieuse.

J'entendis soudainement l'hôtesse de l'air faire un rappel à l'ordre sur l'incident qui est en train de se passer dans l'avion en disant à tout les passagers de rester calme et de ne pas paniquer. Sauf que Roxy ne semblait pas réagir de la meilleure façon. Elle me regarda avec des yeux inquiets et triste en s'agitant.

– J'ai peur... Me dit-elle en me serrant très fort le bras en se mordillant fortement la lèvre.

J'eu directement envie de l'a proteger en l'a voyant dans cet état alors je pris sa main la mienne en la prenant dans mes bras. Elle enfouit son visage contre mon torse en fermant les yeux tout en tremblant alors je lui caressa les cheveux en espérant la calmer et lui chuchota des paroles réconfortantes.

– Ne t'inquiètes pas ça va se passer... Ce n'est rien...

– Je ne veux pas mourir maintenant... Fit-elle attristée.

– Ça n'arrivera pas, garde les yeux fermés et pense à tes meilleurs moments passés et à tes rêves...

Elle semblait m'écouter alors je desserrais un peu mon étreinte sur elle et commençais à appliquer mes conseils jusqu'à atteindre le sommeil complet...

Ludmila:

Devinez à côté de qui je suis dans l'avion ? De Lara bien sur! Je ne l'a calculait pas du trajet jusqu'à ce que je sente un mauvais pressentiments, mon regard se tourna immédiatement vers Violetta et Federico. Elle se mordillait la lèvre un peu stressée pour le moment sans pouvoir me voir. Federico lui m'avait vu le regarder et me retourna un sourire charmant ce qui me fit me sentir gênée et détourner le regard. Lara, elle essayait plutot d'obsever Leon qui s'était retrouvé à côté de Violetta par hasard mais on n'avait pas une très bonne vue sur eux d'ici, ce qui la fit s'énerver et murmurer pour elle même. Sincèrement j'espère que Violetta arrivera à s'en sortir contre elle vu tout les plans qu'elle monte sur elle... Je le sais car c'est ce que je faisait avant ... Et je regretterais toujours ses années... Les pires de ma vie... Apres le discours de l'hôtesse de l'air, j'essayais de me canaliser et ne pas me laisser emporter par la peur... Et c'est ce que je fit en observant les beaux yeux de Federico... À distance, je le sentais me soutenir et essayer de me calmer en continuant à me faires ses petites grimaces toutes mignonnes... J'espérais seulement savoir que ses perturbations etaient passagères mais rien ne pouvait le prouver et plus personne ne parlait... J'avais l'impression qu'il ne restait plus que lui et moi de l'avion et je profitait peut être de notre dernier instant...