La vie de Violetta

Chapitre 44

Violetta:

Je regarda Ludmila d'un air suspect tandis qu'elle me détaillait du regard en souriant à pleine dent. Je ne pouvais plus supporter ça, il fallait que je sache tout de suite!

– Bon Ludmila ! Que ça soit clair, dit le moi tout de suite si j'ai l'air ridicule dans ce maillot de bain...

– Non!! Me coupa t-elle en posant ses mains sur mes épaules, tu es parfaite, tu as un corps... Je suis la plus jalouse de la terre, j'aimerais avoir le même! S'écria t-elle avec toujours le même sourire.

Je secouais la tête en pouffant de rire suite à sa déclaration que je trouvais complètement fausse.

– Sérieusement.. Je... Essayais-je de me reprendre.

– Non! Vilu, il faut vraiment que tu te regardes... Je sais que je dis souvent des conneries mais là c'est la vérité. Dit-elle en me tournant vers le miroir.

Je m'observais dans la glace et vit l'image d'une jeune femme qui essayait de cacher ce qu'elle était réellement. Je soupira prise de remords face à mes mensonges et regarda plus attentivement mon corps. Ludmila n'avait pas mentit, c'est vrai que je n'étais pas trop mal dans ce maillot de bain mais je suis tout de même certaine que son corps est beaucoup mieux que le mien.

– Je suis d'accord pour dire que ce maillot de bain me vas mais je suis sure que tu seras plus jolie dans ton maillot de bain. Lui dis-je en en allant enfiler une petite robe à pois dans mon dressing puisqu'il faisait une chaleur épouvantable dehors.

Ludmila secoua la tête avec ce sourire que j'aimerais parfois lui arracher pour qu'elle arrête de se moquer de moi.

– Ce que tu es têtue Vilu! S'exclama t-elle. Pour la peine, tu dois mettre tes chaussures à talons compensés pour aller avec ta tenue, je ne craint que cette paire de tongs ne soit appropriés avec ce que tu portes. Dit-elle en me faisant un jolie sourire mi amusé, mi sérieuse.

Je soupirais, elle ne changera donc jamais de ce côté la... C'est aussi ce qui la caractérise. Pensais-je avec un sourire.

– Ok. Dis-je en attrapant les chaussures en questions puis en jetant une de mes tongs sur Ludmila en souriant.

Cette dernière fut offusquée de la recevoir contre la jambe pendant que je gloussais. Elle attrapa un oreiller et me le lança au visage et je ripostais en lui envoyant ce qui trainait dans la chambre, c'est à dire, les couvertures, les draps, les vetements.. Très vite la chambre se transforma en un champs de bataille tandis qu'on riait comme des folles. Un coup à la porte nous sorta de notre délire et on se précipita pour aller ouvrir.

– Hey, fit Nata, mais qu'est ce qu'ils vous arrivent? Dit elles en apercevant les épis de Ludmila dans ses cheveux.

– Oh rien, juste une bataille qui a mal tourné. Répondais-je joyeusement en regardant Ludmila qui se regardait dans la glace de son boîtier pour se refaire une beauté.

– Ah oui, je vois, souria t-elle. Vous devriez vous bouger, les autres nous attendent à la piscine depuis un quart d'heures. Il ne manques plus que nous et Maxi.

– Maxi ? Demanda Ludmila en haussant les sourcils un peu surprise.

– Euh oui... Bafouilla t-elle un peu gênée.

– Bon, on y vas ? Demandais-je en sortant dans le couloir et en faisant sortir Ludmila par la même occasion qui se remettait du gloss.

– Allez! Fit Nata, Maxi nous attend en bas. Annonça t-elle en prenant les devants.

Ludmila et moi suivont Nata au pas jusqu'au hall où maxi lui souriait affectueusement et cette derniere rougissait instantanément à ce contact. Ces deux là allait se mettre bientot ensemble, c'est évident.

– Salut, dit Maxi. Je vois que Ludmila n'a pas changé, dit-il en regardant cette dernière se parfumer à côté de moi, ce qui me fis tousser à cause de la masse de produit qui profilait dans l'air.

– Eh oui, dis-je en souriant, c'est Ludmila quoi. Dis-je en tapotant son épaule pour qu'elle arrête.

– Vous ne me changerez jamais complément les gars! Dit-elle fière d'elle en rangeant son parfum dans son sac.

– C'est deja bien comme transformation. Dis-je en la regardant. Il ne faudrait pas trop lui en demander non plus ! Ajoutais-je, ce qui me valu un regard froid de Ludmila puis elle se mit à rire en voyant ma tête.

– Vous avez l'air de bien vous entendre toute les deux. Admit maxi en souriant, vous vous connaissiez avant que tu arrives à Buenos Aires Roxy? Désolé si ma question est déplacé.

– Non ce n'est rien et oui Ludmila et moi on se connaissait avant... Répondais-je la gorge sèche.

– Ah et vous vous êtes connues ou?

– De los angeles ! Répondit Ludmila à ma place. On s'est rencontré la bas il y a 2 ans et depuis on n'est presque devenue les meilleurs amies du monde! Dit-elle me faisant un clin d'œil tandis que je faisait semblant de vomir après l'avoir écouté, ce qui nous amusa toutes les deux car on savait que dans le fond ce n'était pas si loin de la véritée, j'appréciais de plus en plus Ludmila en amitié et c'est une personne qui compte beaucoup pour moi.

– Ah d'accord, je comprend maintenant pourquoi vous êtes aussi proche toute les deux.

Après cette conversation, il y eut un silence un peu pesant jusqu'à ce qu'on arrive vers la grande piscine de l'hôtel en plein air ou se trouvait plusieurs toboggans, l'endroit était plutôt bien aménagé avec plusieurs transats , fauteuils, coussins etc.. Mais ce qui me surpris, c'est qu'il n'y avait personne d'autre ici que nos amis. Avait-on loué l'endroit rien que pour nous ? On avança donc sur la terasse, ce que je vis dans la piscine fit redoubler les battements de mon coeur et une sensation chaude m'emplit doucement le ventre. Leon qui etait dans la piscine ne me lâchait pas une seule seconde du regard avec des yeux qui étincelaient. Mon cousin lui dit quelque chose dans l'oreille mais ce dernier n'arrêta pas pour autant de m'observer avec son regard de braise, un sourire au coin de ses lèvres se forma quand il croisa mon regard, ce qui sans le vouloir m'attendrit. J'avançais donc dans ça direction avec Ludmila pour les saluer jusqu'à ce que quelqu'un se planta malheureusement devant moi,

– Roxy, il faut que je te parle..