Chapitre 6

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Violetta:

Toutes mes tentatives pour essayer de m'enfuir avaient échoués les une après les autres lamentablement... Je regardais mon talon cassé en soupirant et releva la tête vers lui puis remarquais une lueur d'amusement traverser ses magnifiques yeux verts que je ne pouvais quitter...

— Je peux me débrouiller toute seule. Affirmais-je, alors que je n'avais aucune idée de comment faire. Je ne voulais tout simplement pas lui faire entendre raison.

— Vous êtes têtue. Dit-il avec son sourire arrogant. Venez, je ne le répéterais pas. Dit-il en commencant à partir dans la direction de chez lui alors que je restais clouée sur place.

Ne pas faire ce qu'il demandait, n'étais pas la meilleure chose à faire car je le connaissait et je savais qu'il parvenait toujours à ses fins exactement comme moi, ce qui fait que je ne l'écouterais pas et que je ne le suivrais pas. Il se retourna en constatant que je n'étais pas derrière lui et revenu sur ses pas avec ce sourire éclatant.

— Vous voulez jouer avec moi ? Très bien jouons alors. Dit-il avec un air de défi en s'approchant de moi tout en ayant ce regard perçant qui me déconcerta.

Je reculais lentement en arrière jusqu'à etre plaquée contre un mur. Et merde... J'étais foutue... Il allait gagner... Je le regardait me prendre par la taille avec ses mains douces et rugueuses puis me mettre sur son épaule comme un sac à patates tout en essayant de le repousser en vain. Je criais pour essayer de me libérer en tapant dans son dos tandis qu'il avançait vers chez lui content de de lui. Non mais quel gamin celui la...me dis-je en souriant.

— Plus coriace que vous ça n'existe pas, me dit-il avec ce sourire amusé en entrant dans son garage aménagé en salle de répétition.

Depuis quand il avait fait ça? J'avais vraiment manqué des choses depuis que j'habitais à San Francisco et j'eu un petit pincement au coeur... J'aurais tellement voulu rester avec eux...

— Si, vous! L'accusais-je quand il me descendit de son épaule pour me déposer sur un fauteuil devant un piano noir qui regnait dans son salon autre fois, en s'asseyant à mes côtés.

Je le sentis attarder ses mains sur ma taille en me la caressant doucement du pouce sûrement sans même le faire exprès... Ce geste pourtant si insignifiant provoqué des choses que je n'avais plus ressentit depuis longtemps et je m'autorisait à le regarder dans les yeux, me sentant protégée avec mes lunettes qui ne lui laissait pas entrevoir les miens.

— Vous me provoquez demoiselle et appellez moi Leon.

— Si vous arrêtez de m'appeller demoiselle.

— Comment devrais-je vous appeler alors ?

— Et pourquoi je vous dirais mon prenom ? Demandais-je intéressée.

— Tout simplement car si vous ne me le dites pas maintenant, je resterais assis là à côté de vous jusqu'à le savoir par tout les moyens qu'il soit et vous ne savez pas jusqu'où je suis prêt à aller !

Oh bien sur que si je le sais bébé ! C'est pas comme si on était pas sortit ensemble il y à plus de deux ans.

— D'accord, si je vous le dit, j'aurais le droit de partir tout de suite alors ?

— Je ne pense pas que c'est vraiment ce que vous voulez puisque vous auriez pu sortir d'ici à l'instant où je vous est déposé dans mon garage mais vous êtes toujours là quand même. Répliqua t-il avec toujours ce sourire arrogant en continuant à faire des petits cercles avec son pouce sur ma taille, ce qui me faisait inconsciemment sourire.

Argh, je détestais lui donner raison mais il n'avais pas totalement tord...

— Peut être que suis encore la parce que je ne peut pas marcher avec un talon cassé...

La vie de ViolettaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant