Chapitre 52

363 16 8
                                    

Violetta:

Mais qu'est ce qu'il faisait la ? J'aurais dû m'en douter que c'était un coup monté de Ludmila et Federico, ils avaient un énorme sourire tout les deux avant qu'ils nous emmènent ici. Je commençais donc à soupirer en envoyant un regard assassin à Léon en tentant d'ouvrir ce qui était possible car elle était fermée à clé. Il pouvait pas m'aider lui aussi ? Prise de rage, je poussa un cris en hurlant à nos compagnons de réouvrir la porte mais ces derniers semblait amusé de la situation et peu prêt à faire ce que je demandais.

– Aller parlez vous et peut être qu'on pourra faire quelque chose. dit simplement Federico.

– Et puis quoi encore ? Répondais-je. On est pas la pour satisfaire vos moindres désirs. Je ne veut pas parler aux menteurs et au tueurs. Déclarais-je en croisant les bras contre ma poitrine en mode têtue.

– quoi ? Mais Roxy... Fit Leon choqué de ce que je venais de lui dire, je sais que tu ne veux pas m'écouter mais je m'excuse même si je ne t'ai rien fait de mal... Je ne sais pas comment faire pour que tu puisses me croire. Dit-il en commençant à se rapprocher de moi.

– Non n'avance pas.. répondais-je en mettant ma main entre nous. Je ne crois pas aux mensonges. C'est finit Leon je n'ai plus confiance en toi et je n'en aurais plus jamais ! Terminais-je en m'effondrant contre la porte en essayant de ne pas pleurer. Maintenant vas t-en je t'en supplie. Finis-je en fermant les yeux.

– Non je ne peux pas.. Je t'apprécie trop pour faire ça... je t'en supplie Roxy pourquoi aurais-je fait ce que tu dis? Je je.. je voulais t'inviter à sortir ce soi... avoua t-il en me regardant dans les yeux. C'était moi ton admirateur secret..

– Pardon? Répondais-je surprise. C'était toi le mot avec la rose ? Mais je ne te comprend vraiment pas. A un moment tu veux me tuer et un autre, tu m'invites à sortir. Fais-toi soigner Léon vraiment.

– S'il te plaît mon ange crois moi. Reprend-il en prenant ma main et en la caressant. Je n'aurais aucun but à faire ça. Je crois même que ...

– Tais toi et ne m'appelle plus comme ça ! Le coupais-je. Je n'ai plus confiance en toi et je vais avoir du mal à te pardonner. Je crois que je n'y arriverais sûrement jamais. Avouais-je en enlevant vivement ma main de la sienne.

– Ok je comprend... repondit-il dévasté en baissant les yeux.

– Bon c'est bon on peux sortir ?! On a discuté ! Criais-je consternée. Vous êtes content ?

Ludmila et Federico ouvrirent la porte en nous regardant tout en ayant l'air désolé des événements et je sortais de la chambre sans même me retourner.

Il fallait que je me reprenne et que j'arrête de pleurer pour ce mec qui n'en valait pas la peine. Il fallait que je sois forte et que je l'ignore même si ça serait difficile au départ. De toute façon, il ne me restait pas longtemps à rester ici avant le concours que j'allais remporter avec mon équipe. Dorénavant, je ne parlerais plus à personne. Francesca ne me comprend pas, ce qui me donne une idée de ce qu'en penserais les autres. Ça ne servirais à rien de dévoiler toute la vérité, ils m'ont déjà tous oublié et ils ne me considèrent plus comme une amie. Alors que je rentrais dans ma chambre, j'aperçois Lara avec un sourire en coin sur mon lit entrain de m'attendre. Non mais attendez, c'est une blague aujourd'hui c'est ça ? Il faut couper les caméras la !

– Qu'est ce que tu fais la ? Sort de ma chambre tout de suite, je ne suis vraiment pas d'humeur la. Déclarais-je à bout de force en voulant la faire sortir en claquant des doigts.

– Alors c'est comment de se dire que son ex que tu aimes encore a voulu te tuer aujourd'hui ? Souria t-elle. Ça doit faire mal. Il ne ressent tellement rien pour toi qu'il veut t'éliminer pour continuer à être heureux avec moi. Il m'a avoué qu'il voulait passer à l'action et je ne le croyait pas mais visiblement, il a raté son coup. Mince. Ça nous aurait fait plaisir à tout les deux. Ria t-elle pendant que je m'approchais avec un pas menaçant.

– Ferme la ! La poussais-je contre le mur en sortant de mes gonds.

Elle me regarda choquée ne s'attendant pas à ce que je perde mes moyens comme ça. Et elle avait raison, c'était la première fois que j'étais dans un état pareille. Si j'avais pu je lui aurait défiguré son visage refait.

– Bah alors vas-y frappe moi. Tu ne sais pas frapper ? Me provoqua t-elle encore une fois. Tu es vraiment une poule mouillée Violetta tu ne sais pas te défendre ! Ria t-elle en regardant derrière mon épaule en me poussant encore une fois.

C'est à ce moment la que je craqua, je lui mit mon poing dans le visage avec une force que je n'aurais jamais pensé et soudain je sentit qu'on me soulevait pour m'écarter de Lara qui elle était tombé avec du sang qui s'écoulait de son nez. Elle n'était vraiment pas belle à voir. Bien fait pour elle. Je respirais fort quand je vis le visage de ma directrice défiler sous mes yeux et tout se passa très vite.. je sentais quelque chose rentrer dans mon épaule puis trou noir.

Hôpital de Madrid, 2 jours avant le concours.

Je me réveillais brutalement dans un lit d'hôpital en me sentant vidée, sans aucune force. Qu'est-ce qu'il m'étais arrivé ? Je regardais autour de moi et vit des tonnes de fleurs autour de moi et la lumière du jour. Depuis quand étais-je arrivé ici sur ce lit ? Je commençais à stresser et mon rythme cardiaque s'accéléra, j'eus le temps d'apercevoir une lettre dans mon tiroir avec une rose quand mon monitoring se mit à biper avertissant les infirmiers. Une jeune infirmière entra et souria en me voyant réveillée puis éteigna le système de monitoring en vérifiant mes paramètres.

– Vous êtes enfin réveillé Roxy, ça fait 3 jours que vous dormez même si ça ne me déplaisait pas de voir ce beau jeune homme rester tout au long de la journée et de la nuit près de vous.

Je ne comprenais pas tout la. Qui était resté avec moi et pourquoi je me trouvais ici ?

– Pardon ? Qui était la et pourquoi je suis ici? Lui demandai-je.

– Oh un beau brun aux yeux verts... souria t-elle. J'ai pensé que c'était votre copain c'est pour ça que je n'ai pas tenté ma chance, de toute façon il n'avait de yeux que pour vous. Vous voulez que je l'appelle? Me demanda t-elle en me regardant.

– Ok. Réfléchissais-je. Non attendez. Et pour la deuxième question?

– Vous avez fait une sorte de choc avec tout ce que vous avez subis dans la même journée. Votre corps n'a pas tenu.

Tout d'un coup une personne toqua à la porte avant de rentrer et je fus surprise de la voir. Ça faisait plus d'un an que je ne l'avais pas vu. Le choc se vit sur son visage et le mien.

– Violetta !

La vie de ViolettaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant