Je m'élève,
Les arbres deviennent fourmis,
Les bâtiments d'ébène,
Immensément petits.Tout change les cieux.
Les éclats de soleil, de différents tons.
Le ciel de feu,
Les nuages, frêles moutons.Je pars, à dans peut-être cent ans,
Je te lègue ma tante,
Mes sentiments trop envahissants,
Ma conscience trop présente.Plus rien n'a d'importance,
Juste à voler sur les nuages.
Scruter la quintessence,
Détailler les rouages.Au pays des Anges,
Rien n'est trop, rien n'est moins.
Le temps est devenu étrange,
Mes souvenirs seront bientôt loin.Monde des vivants,
Adieu.
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Journal de Pensée
PoesieQuand je fixe ces grands géants, De mes yeux de poète, Une impression vague me prends. De ces pachydermes de bois dans ma tête. Leurs racines se nourrissent de la Terre Nourricière, pleine de vie tendre. Nous autres le faisons de notre mère, Dans le...