Que me veux-tu Société ?
Les valets payés pour me tuer.
Les nobles n'osent m'affronter,
Et les femmes de ces messieurs,
Se battent pour mes baisers.Oh, je ne suis pas si méchant,
On me voit aux fêtes, bien habillé.
Un sourire charmeur, deux paroles,
Et le tour est joué.Ils m'adorent, puis me détestent,
Je ne mérite pas tant, voyons !
Vil confident qui donne des cornes,
À tout homme marié qu'il approche.Je fais glousser les jeunes filles,
Rougir les belles dames.
J'horripile les pères indignes,
Et les amants de bonne vertu.Oh, je ne suis pas si méchant,
On me voit aux fêtes, bien habillé.
Un sourire charmeur, deux paroles,
Et le tour est joué.Alliciant par nature,
Malicieux par envie.
Grain de sable dans la haute société,
Rouages d'une mécanique bien huilée.On me reproche mes défauts,
Mais les leurs sont bien plus vicieux.
Cachés sous le sourire et la façade,
Qui est le plus dangereux ?
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Journal de Pensée
PoetryQuand je fixe ces grands géants, De mes yeux de poète, Une impression vague me prends. De ces pachydermes de bois dans ma tête. Leurs racines se nourrissent de la Terre Nourricière, pleine de vie tendre. Nous autres le faisons de notre mère, Dans le...