« Que vois-tu, que vois-tu ? »
Chantonnent mes pensées.
Mais mes chères,
Je ne vois que les vices de ce monde.
L'horreur de la guerre,
Les trahisons dans la nuit,
Les jalousies enfouies,
Les faibles mis à terre.
« Que vois-tu, que vois-tu ? »
Insistent mes pensées.
Mais mes amies,
Je ne vois que des bêtes derrière les hommes.
Domptées par leurs émotions,
Elles trouvent toujours un prétexte.
Les conquêtes de la justice,
Ne sont que la façade de l'avarice.
« Que vois-tu, que vois-tu ? »
Bousculent mes pensées.
Mais, mes demoiselles,
Je ne vois que le malheur de ces misérables.
La haine se transmet,
Nourrit le ressentiment.
Les plus riches adorés,
Se retrouvent à lécher le pavé.
« Que vois-tu, que vois-tu ?
Ta vision est obscurcie.
Prends une lanterne »
Dansent mes pensées.
Alors j'ai observé,
La lumière a illuminé mon chemin,
Et même si des zones d'ombre restaient,
Je voyais.
Merci, mes sœurs !
Je vois le bien que font ces êtres !
Curieux de connaissances,
Avides de renouveau,
Ils font des erreurs,
Mais se relèvent toujours.
Ils tendent la main à leur prochain,
Combattent pour la justice et l'égalité,
Prennent les armes pour des idéaux,
Et sont capable de bonté.
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Journal de Pensée
PoetryQuand je fixe ces grands géants, De mes yeux de poète, Une impression vague me prends. De ces pachydermes de bois dans ma tête. Leurs racines se nourrissent de la Terre Nourricière, pleine de vie tendre. Nous autres le faisons de notre mère, Dans le...
