Les arbres contemplent leur déclin,
En rougissant de honte.Leurs feuilles tombent,
happés par le temps, par le vent.La guerre a été rude,
Le sang coule par terre.Ces majestueuses créatures, si belles, si gracieuses !
Elles finissent les branches nues,
Ces longs bras charnus.Réduits à un état squelettique,
L'écorce pour unique vêtement.
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Journal de Pensée
PoesiaQuand je fixe ces grands géants, De mes yeux de poète, Une impression vague me prends. De ces pachydermes de bois dans ma tête. Leurs racines se nourrissent de la Terre Nourricière, pleine de vie tendre. Nous autres le faisons de notre mère, Dans le...