Chère Patrie

37 3 12
                                    

Malheur, Malheur !
L'ennemi est arrivé.
Sur les fleurs blanches des cerisiers,
Le sang écarlate a giclé.

Nos braves combattants,
Ont dit non à la défaite,
Mais celui qui est en haut,
A dit oui pour s'humilier.

Adversaires venus d'ailleurs,
Votre chef est corrumpu.
Vos idéaux néfastes,
Et vos sourires cruels.

Vous, fiers soldats !
Vous vous pavanez dans nos rues,
Vos bottes martèlent notre bitume noir,
Semblable à vos âmes.

Les passants mal-rationnés,
Vous gavent de mots doux.
Mais dans nos cœurs assoiffés,
Ce n'est qu'insultes rageuses.

Les nuits sont d'un noir d'encre.
Et parfois j'ai peur,
Peur qu'ils viennent sans raison,
Trouver une chose quelconque.

Car un rien peut nous emprisonner, nous tuer.
Un regard mal placé,
Une insulte échappée,
Un acte démesuré.

Alors ils vous poseront questions et questions.
Inutiles, innombrables, impossibles.
Vous n'avez pas leurs réponses ?
Alors mourez.

Ah l'envie me prend parfois,
De refuser cette mascarade.
De rejoindre les rangs d'une armée courageuse,
Où notre devise ait un sens.

Mais moi, je suis lâche.
Trop lâche.
Alors j'espère.
J'espère qu'ils libèrent ce pauvre pays.

Apprivoisé depuis Bien longtemps,
Sous la botte d'un vieux maître.
Nos aboiements faibles sont innoffensifs.
Le collier est trop serré.

Le peuple est vide,
Vide de tout.
De courage, De rêves, De cauchemars.
Moutons !

Ces autres soldats,
Deviennent naturels à leurs yeux.
Ce ne sont plus que des détails,
Détails pourtant atroces.

Mais La vie reprend son cours,
Malgré tout Et contre tout.
Ils s'habituent, se calment.
Rien ne change vraiment.

Ceux qui prennent les armes,
Sont De futiles personnages.
Ils n'y arriveront pas, certainement pas, pensent-ils.

Ah, France ! Que je te plains !
Ceux qui t' habitent,
Ne sont que de vulgaires pantins !

Mais moi, moi !
Je jure de prendre les armes,
Contre ces rats, contre ces chiens !

Prenez garde, prenez garde.
Fiers Allemands,
Quand je serai derriere vous,
Vous n'en saurez rien.

C'est le poème que j'ai fait pour le brevet blanc, j'ai eu 16 :) je suis contente Lol.
Le prof m'a mis " dommage De finir sur un appel au meurtre" et puis il a dit en gros que c'était Pas malin d'avoir mis allemands alors que j'aurais dû mettre nazis XD
Mais Aussi La dernière strophe je La tire de Ailes Écarlates où à la place de allemands y'a Naefiliens ( Le peuple) donc bêtement j'ai remplacé par Le nom du peuple Allemand XD.
Bon Après Il a dit " poétique et imagé. L'expression est solide. A quelques détails près c'est très bien " UIIIIIII XD
J'aime beaucoup La strophe qui commence par " les passants" parce que j'ai mis des figures De style ou je sais pas quoi donc pour moi ca fait classe. Le verbe gaver, ALors qu'ils sont affamés, et leur cœur assoiffé.
Bref j'espère qu'il vous a plu !
CIAO les apprentis pandas !

Journal de PenséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant