Un amour interdit

Chapitre 16

NA : Salut tout le monde, tout d'abord j'aimerais vous remercier de lire mon histoire. Elle est vraiment loin d'être parfaite mais j'essaye de faire de mon mieux pour m'améliorer et pour que vous continuez à la lire avec beaucoup d'intêret. C'est pour cela que j'aimerais que vous commentiez plus : vos avis, vos critiques, vos personnages préférés, les moments que vous avez préféré, ce que vous aimeriez qu'il se passe... bref tout ce qui vous passe par la tête :-D. Voila, sur ce bisoux à tous et bonne lecture.

Chapitre 16

La journée s'était déroulée dans une lenteur exagérée. Lorsque le midi était enfin arrivé, je m'étais dépêchée d'aller manger. Dès que j'étais arrivée avec mon plateau, Chad m'avait adressé son plus beau sourire et ne m'avait pas quitté une seule fois du regard. Nous avions mangés dans la joie et la bonne humeur. Lorsque le repas fut terminé, Chad avait décidé -comme à son habitude- de m’accompagner jusqu'à ma salle de cours. Une fois que nous fûmes sur le chemin, il se pressa de me demander :

« Alors demain, on va dans quel club ? Il m'adressa son sourire de séducteur.

-Je serais bien allée à celui de la natation mais...une certaine personne m'a invité à son anniversaire et à cause d'elle je suis obligée d'aller faire les magasins pour aller acheter une « tenue correcte », rétorquais-je, taquine. Donc au cas où tu ne l'aurais pas deviné, tu vas devoir y aller tout seul et te débrouiller comme un grand, poursuivis-je la voix pleine de sarcasme. Au fur et à mesure que j'avais parlé, son sourire avait disparut. Il affichait maintenant une mine dépitée.

-Tu es vraiment obligée d'y aller demain ? Tu ne peux pas le faire un autre jour ? Me questionna-t-il, d'un air quasi suppliant.

-Désolée, dis-je en secouant la tête en signe de négation. Je t'avais pourtant dit de ne pas m'inviter mais tu as voulu faire la sourde oreille et tu as insisté. Voilà ce que tu as récolté ! M'exclamais-je en souriant. À moins que tu veuilles absolument que je viennes demain au quel cas je ne viendrais pas samedi, tentais-je innocemment en papillonnant des yeux.

-Je te vois venir ! Si tu penses que je vais tomber dans ton piège, tu te trompes sur toute la ligne, rétorqua-t-il d'un air espiègle. Si je dois passer un samedi sans toi pour que tu puisses venir à mon anniversaire...alors soit, argua-t-il en m'offrant un sourire triomphant. Je fis mine d'être déçue et finalement, haussais les épaules. »

Durant tout le trajet, nous continuâmes à parler. Lorsque nous arrivâmes enfin de ma salle de cours, Jake et Ashley débarquèrent. La blonde tenait son copain par le bras tandis qu'il lui racontait quelque chose qui semblait aussi ennuyeux qu'aurait pu l'être une conversation entre jeunes riches. Lorsque Jake posa le regard sur moi, il eut un moment d'arrêt et fixa un point à côté de mon visage, en même temps que son visage se décomposait. Je mis du temps avant de comprendre que le « point » qu'il fixait, c'était...Chad. Chad, qui jusque là n'avait pas bougé, et était tellement tendu et crispé que même la plus puissante des tornades n'aurait pu le faire bouger d'un iota. Sa mâchoire était contractée alors que ses yeux verts qui étaient plus foncés que d'habitude, semblaient lancer des éclairs. Les deux garçons se toisèrent longuement jusqu'à ce que Jake poussa un reniflement de dédain. La température était devenue électrique et très pesante.

« Je ne savais pas que tu avais besoin d'un garde du corps, Sam, lâcha Jake, la voix pleine de mépris. Cette phrase ne m'étais pas directement destinée puisqu'il continuait de fixer Chad, pour voir sa réaction. Ce dernier, visiblement pas le moins du monde touché par sa remarque, se contenta de passer une main assurée dans ses cheveux, tandis qu'il bombait fièrement le torse.

-Comment va ton nez, Parker ? Le nargua-t-il en esquissant un sourire en coin. Sans m'en empêcher, je laissais échapper un gloussement, ce qui fit sourire davantage Chad qui à présent me scrutais d'un air amusé. Jake reporta également son attention sur moi, et me fusilla du regard, n'aimant visiblement pas le fait que je rigole face aux propos de son ennemi.