Un amour interdit

Chapitre 3

Chapitre 3

7h00. Le réveil fût difficile même si je mettais couchée tôt hier. Je pris ma douche, mal réveillée et donc de mauvaise humeur. Heureusement que l'eau froide avait le don de me rafraîchir l'esprit et calmer mes nerfs. Une fois, ma douche finie, je m'habillais d'un jogging noir qui remontait a mi-jambe, un large débardeur blanc -qui ne laissait rien paraître de mes formes féminines- car, avec la chaleur qu'il y avait aujourd'hui je ne pouvais pas porter de sweat, ainsi que des baskets noires et blanches. Je fis rapidement ma queue de cheval et descendis prendre mon petit déjeuner. A ma plus grande surprise, ma mère se tenait là, chantonnant un air de musique que je ne connaissais pas et préparait des pancakes.

"Bonjour maman ! Dis-je en lui faisant un bisou. Comment ça se fait que tu sois déjà levée ? Et pourquoi es-tu de si bonne humeur ? La questionnais-je.

-Bonjour ma chérie, je n'étais plus fatiguée alors j'ai décidé que j'allais te préparer un petit déjeuner digne de ce nom pour ton premier jour de cours, expliqua-t-elle gaiement.

-Tu n'étais pas obligée, tu sais...

-Oui mais j'en avais envie et puis ça m'occupe ! S'exclama-t-elle. Tiens, maintenant manges ! Continua-t-elle en me mettant une assiette remplie de pancakes, de bacon et d’œufs.

-Ça à l'air délicieux ! Déclarai-je.

-Tu m'en diras des nouvelles, répliqua-t-elle.

C'est donc sans attendre, que je pris une grosse bouchée de bacon et d’œufs. C'était vraiment bon ! Après une bonne dizaine de minutes à m’empiffrer, j'allais me brosser les dents, dis au revoir à ma mère et enfourchais mon vélo. Le chemin fût tranquille. Le ciel était bleu, aucun nuage n'était présent, les oiseaux m'accompagnaient de leur chant mélodieux. Le vent jouait dans mes cheveux qui chatouillaient mon cou. Après avoir traversée plusieurs rues, j'arrivais enfin devant les deux grands bâtiments blancs. Beaucoup de lycéens étaient déjà regroupés en petites bandes, je pouvais aussi voir de nombreux couples se retrouver après plusieurs semaines de séparation. Je préférais aller directement dans la salle de classe que d'attendre que la sonnerie retentisse. N'ayant personne avec qui parlait, m'isoler était la meilleure chose à faire. Je passais à mon casier pour déposer quelques livres dont je n'avais besoin que dans l'après-midi. Comme premier cours, j'avais deux heures de s.v.t. Mr Phils, était un excellent professeur qui savait rendre son cours intéressant et vivant, cependant il y avait des jours où il était très sévère. Lorsque j'entrais, la salle était évidemment vide -personne à part moi n'était assez bizarre pour arriver en avance en cours. , je m'installais à la première rangée, près de la fenêtre. C'était ma place habituelle. Et oui ! Derrière mon coté rebelle, j'étais une petite intello, d'ailleurs, on ne manquait pas non plus de se moquer de moi à ce propos. Lorsque la maladie de ma mère avait commencer à devenir importante, je mettais jurée de faire tout mon possible pour exceller dans chaque matières, afin qu'ensuite, je puisse faire de grandes études et ainsi, avoir un métier qui puisse payer les frais des soins. Encore une des raisons qui me poussaient à ne pas avoir de vie sociale. Entre les cours qui reprenaient, le job que j'avais réussi à avoir et la maison dont je devais m'occuper, je n'avais vraiment pas le temps de sortir m'amuser avec qui que ce soit. Pendant que je pensais à tout ça, machinalement j'avais sorti mes affaires. Soudain, un petit toussotement me fit relever la tête. C'était Mr Phils.

« Bonjour monsieur, lui dis-je poliment.

-Bonjour Mlle White, avez-vous passé de bonnes vacances ? Me demanda-t-il.

-...euh...oui...répondis-je hésitante.

-Je suis heureux de vous avoir cette année encore. Vous êtes l'une des rares élèves sérieuses, qui porte un intérêt à la science, mademoiselle.

-Moi aussi monsieur, je suis contente de vous avoir, déclarais-je timidement. »

Sur un signe de tête, il partit à son bureau afin de préparer son cours. Quand à moi, je regardais par la fenêtre les autres élèves qui bavardaient, riaient et jouaient. La sonnerie me fit sortir de mes songes. Le cours allait débuter. Au fur et à mesure, la salle commença à se remplir. Le bruit se propagea peu à peu dans la pièce.

« Dis moi Sam ! Il me semblait qu'hier Mlle Smith nous avait demander d'accueillir le nouveau comme il se doit. Mais vu ta tenue, permet moi d'en douter. Tu vas plutôt le faire fuir si tu veux mon avis ! Se moqua Ashley.

-Mais comme tu dois déjà t'en douter...Ashley, dis-je en crachant littéralement son prénom, ton avis...je m'en moque complètement. Alors ravales ta salive et va poser ton petit postérieur sur une chaise loin de moi ! Rétorquais-je, le regard menaçant. »

A mon plus grand étonnement, c'est exactement ce qu'elle fit non sans m'avoir lancé un regard noir, auquel je répondis par un large sourire qui voulait dire : « c'est bien Ashley, gentille fille. »

Après avoir réussit à obtenir le calme, Mr Phils avait commencé à nous expliquer le programme, et c'était donc sans attendre, que nous avions entamé le premier chapitre. Après dix minutes de cours, quelqu'un frappa à la porte. Une surveillante entra suivit de près par un garçon. Non de dieu ! Il était vraiment très beau. Il devait me dépasser d'une tête et demie, avait des cheveux brun coiffés en bataille qui, lui donnaient un air rebelle, des yeux bleus clairs, un nez aquilin et un magnifique sourire. A ce que je remarquais, il portait des vêtements de marque. Il était vêtu d'un débardeur noir plutôt moulant, qui laissait deviner un corps musclé mais pas trop non plus, caché sous une chemise blanche qu'il avait remonté juste qu'aux coudes, un pantalon noir taille basse et une paire de baskets noire et blanche. Pendant que je le détaillais, il fit de même avec chaque personne de la classe, loin d'être mal à l'aise d'être le centre d'attention de tous. C'est alors que je remarquais que toutes les filles, Ashley la première, bavaient littéralement sur le jeune homme. Après que la surveillante est échangée quelques mots avec le prof et qu'elle quitta la pièce, celui-ci prit la parole :

« Bien, je vous présente Jake Parker. Étant donné qu'il est nouveau, même si je pense que vous le saviez déjà et que votre professeur principal vous l'a dit, je vous demande de l'intégrer correctement. Mr Parker, vous pouvez allez vous asseoir, il y une chaise on fond là-bas, dit-il en désignant la dite chaise. »

Alors c'était donc lui ! On peut enfin mettre un visage sur ce nom. Le fils de la parfaite famille des Parker. Sa beauté n'avait maintenant plus aucun mystère, c'était normal puisqu'il faisait partit de cette famille.