Chapitre 16

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- "Le vol 312 en direction de Rio De Janeiro embarque dans 4 min. Les derniers passagers sont priés de se présenter. Merci."

Je cours de toutes mes forces pour ne pas rater mon avion. Le taxi qui m'a emmené était tellement lent que je l'ai laissé en plan et que j'ai couru le plus vite possible en traînant mes bagages.

Beaucoup de choses se sont passées depuis la déclaration de Steve.

Il m'a embrassé juste après m'avoir avouer ses sentiments. Je l'avais laissé faire même si ce n'était pas réciproque.
Je ne vais pas décrire ce baiser parce que de une :

tout simplement car je n'ai rien ressenti. Aucuns frissons ou "papillons qui volent dans le ventre" d'ailleurs je ne comprends pas cette expression. C'est vraiment n'importe quoi.

De deux : car nous ne sommes par dans ces romans ou ces livres à l'eau de rose où la fille est raide dingue du premier mec qui l'a embrassée. Où elle pense à lui h24 où encore qu'elle croit que c'est l'amour de sa vie. M'enfin.

Après ce bisou, je lui ai dit que ce n'était pas possible, que je l'aimais pas comme lui m'aimait. Il m'a compris lui. Il m'a fait un dernier smack et il est parti, un sourire triste aux lèvres.

Donc on peut qualifier cet embrassade comme un simple adieu. Il me manquera. Ses blagues pourries, son sourire qui en ferait chavirer plus d'une mais pas moi. Sa façon d'être toujours attentionné et protecteur avec moi.

Ses petites mimiques lorsqu'il est vexé ou contrarié. Ses cheveux en bataille et ses magnifiques yeux d'un bleu intense.

Oula, je me perds. On dirait que je parle comme dans ces fameux livres et films où tout est niais et cliché.

J'enregistre ma grosse valise. Et prends mon sac. Je donne à la l'hôtesse mon passeport qu'elle vérifie.

Je stress d'un coup.

Pour ma sécurité, un membre du gang m'a fait un faux passeport. Dorénavant je m'appelle Elsa Vinwood, j'ai 21 ans et je suis originaire de Londres. Je suis maintenant châtain claire aux yeux verts. Je suis plus du genre "la grosse pouffe de service" au premier rabord du à mes talons de 12 cm, ma jupe ultra moulante mais longue noire et mon chemisier très décolletée à fleurs.

J'ai dû prendre toute une journée pour apprendre à marcher avec ces échasses.

Ne me demandez pas comment j'ai pu accepter ce rôle, moi-même je n'en n'ai aucunes idées.

Revenons à nos oignons. L'hôtesse me détaille des yeux pendant une minute. Je lui souris de mes lèvres rouge sang.

- Très bien. Merci d'avoir choisi notre compagnie et je vous souhaite un très bon vol.

- Merci. Répondis-je hautainement.

Je roule des hanches et avance, mon sac à main au creux de mon coude.

Le steward me fait les yeux doux en m'emmenant à ma place se trouvant en première classe s'il vous plaît.

J'entortille une mèche de cheveux autour de mon doigt et le remercie en lui faisant un sourire irrésistible.

Je m'assieds dans le siège en cuir. Je claque des doigts et une hôtesse de l'air vint à ma rencontre.

- Une vodka avec une tranche de citron et des glaçons.

- Très bien.

Enfaite joué la femme riche et hautaine est carrément à mourir de rire.

Les gens sont aux petits soins pour moi et je ne vais pas me plaindre.

Pendant que l'hôtesse va chercher ma boisson, je me cale confortablement dans mon siège et choisi un film d'action. Je mis mon casque et le démarra.

Pour ce qui est de Tyler, il doit arriver une journée après moi apparemment il avait des trucs à régler avant son départ.

Le trajet se déroula sans encombres.
J'arriva à Rio vers 22h et un luxueux taxi m'attendait devant l'aéroport.
Lorsque je sortis, une vague de chaleur me secoua. La température extérieure devait dépasser les 35 degrés.

Je me dépêcha d'entrer dans le taxi où la climatisation tournait à son maximum. Celui-me déposa à un hôtel à couper le souffle. Le hall d'entrée était magnifique. Un salon avec bar se trouvait dans un coin où les sièges devaient coûter les yeux de la tête.
Le comptoir était tout en marbre blanc et la femme de l'accueil habillée très chic.
Je m'avança vers elle tout en détaillant sans retenue les murs, le plafond ainsi que chaque petite chose futile.

- Bonjour et bienvenue au Grand Palace De Tolse. Nous sommes heureux de vous accueillir. Avez-vous une réservation ? Voulez-vous que l'on vous débarrasse de vos affaires ? Désirez-vous une boisson ?

- Hum oui... au nom de Vinwood. Répondit-je un peu déstabilisée par toutes ces questions.

Un bagagiste me prit mes valises et les emmena dans ma chambre je suppose.

- Nous vous avons préparés la King Room se trouvant au dernier étage avec une vue sur toute la plage de Copacabana. Pour ce qui est des boissons nous avons une Piña Colada venant directement de nos producteurs locaux ou nous pouvons vous préparer un cocktail de votre choix.

- D'accord. Je vais prendre la Piña Colada. Dis-je.

- Très bien. Déclara-elle.

Je m'assieds dans un fauteuil. Je regarda plus en détails les autres clients. Pour la plupart étaient des hommes en costumes accompagnés de femmes très raffinée dans leur tailleurs trois pièces. Soudain je me sentis totalement ridicule dans mon accoutrement. Ma tenue était tout l'opposé de l'élégance de ce palace.
Je me tortilla dans tous les sens sur le fauteuil.

Ok. On respire. Je vais monter dans ma chambre. Je vais dormir et demain tout ira mieux.

Un serveur vint me déposer ma boisson. Mais je n'en bu pas une seule goutte. Mon estomac était tellement noué que j'en avais mal au ventre.

Je me leva et l'hôtesse m'accompagna jusqu'à ma suite tout en me décrivant les options de l'hôtel. Je l'écoutais d'une oreille distraite me laissant captiver par la magnifique vue de la plage de Copacabana.

L'employée à du partir car je n'entends plus aucuns bruits.

J'admire ce magnifique paysage sans pouvoir m'en détacher.

La lune brillait entourée d'étoiles faisant de magnifiques reflets sur l'eau. Le bruit des vagues venant s'échouer sur le sable m'apaisait. L'air frais venait comme s'envelopper autour de moi.

Je souffla. C'est totalement époustouflant.

Je rentra et pris une douche rapidement.

Je mis un pyjama se composant d'une nuisette rouge un peu courte. Mon pyjama Bob L'éponge me manque sur ce coup là. Mais bon je ne suis plus Clémence Scott mais Elsa Vinwood.
Je suis maintenant une provoquatrice, une manipulatrice, une vraie femme et plus une adolescente.

Je dois jouer mon rôle à fond.

Je m'allongea dans mon lit King Size en pensant à ma nouvelle vie qui commence.

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Voilà j'espère que ce chapitre vous a plus et à la prochaine !

1126 mots.

Si seulement tu savais...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant