Chapitre 28

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Un gros bruit vint me réveiller accompagnés de cris et d'injures toutes plus ridicules les unes que les autres.

J'ouvris les yeux et vis Arnold se tenant le pied, criant de douleur.

- Ah putain de bordel de merde !

Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire devant sa tête tiraillé entre sa douleur et sa gueule de bois épouvantable.

Il tourne la tête, la mine crispée, en entendant mes rires et se fige perplexe.

- Eh mais t'es la fille que j'ai bousculé ?! Je peux savoir où je suis bordel ?!! Et il est quelle heure ? Se plains-t-il alors désorienté.

- Enfaite tu ne te rappelles plus de rien ? Lui demandai-je amusée.

- Bah je sais plus à partir de 20h et des brouettes y'a un trou noir.

- Ah donc tu ne te souviens plus quand tu as dansé sur le bar et insulté le mec de la sécurité ? Déclarai-je soudainement sérieuse.

Il fronce alors les sourcils, se demandant sans doute ce que je raconte.

Intérieurement, je jubile. Sa tête est tellement à mourir de rire que j'essaye de tout faire pour ne pas craquer.

- J'ai réellement fais ce que tu me racontes ? Répondis-t-il après un temps, choqué.

- Va prendre une douche pendant ce temps je nous prépare des cafés. Je te raconterai tout après. Ricanais-je. Il y a des vêtements propres dans l'armoire de la chambre.

Il acquiesce et sort de la pièce.

Quelques temps après, il revint habillé d'un pantalon droit noir ainsi qu'un t-shirt blanc.

Il s'assied et je lui contai toute notre tumultueuse soirée dans ce fameux bar de Seattle. Malgré que moi aussi j'étais fortement alcoolisée, je lui racontai sa fameuse danse qui a enflammé la piste de danse sur une chanson de Rihanna, sa pseudo dispute avec l'agent de sécurité à qui il a frappé et enfin toutes les paroles incessantes et incompréhensibles qu'il disait sans s'arrêter.

- Franchement c'était hilarant ! Rigolai-je de plus belle à la fin du récit.

Celui-ci se prit la tête dans ses mains pour ensuite se taper la tête contre la table.

- Oh mon dieu, j'ai honte. Je te connais depuis même pas 24 heures et tu as déjà vu tout le négatif de ma petite personne. Râla-t-il ridicule.

- Oh mais ne t'inquiète pas ce n'est pas grave, t'es rigolo comme mec. Lui dis-je hilare.

- Rigolo ? C'est tout ? Tu te moques de moi ?! Je suis terriblement beau et intelligent !

- Abuse pas non plus, Arnold. Souriais-je.

- Bref après cette grave humiliation, je vais devoir aller hiberner quelques jours pour pleurer toutes les larmes de mon corps. Se moqua-t-il de lui-même.

- Mais nan j'ai beaucoup aimé ta personnalité, tu es quelqu'un de vraiment drôle et attachant. Et puis, ça faisait longtemps que je n'avais pas autant ris. Répondis-je en me remémorant la soirée.

Si seulement tu savais...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant