Je vois que les yeux de Jack essaient de me dire quelque chose. Je plonge alors mon regard dans ses yeux aigue-marine. Ses yeux semblent me dire de me retourner.
J'effectue alors ce petit demi-tour à contrecoeur. Je sens que ce qui va se présenter devant moi ne va pas me plaire du tout et les yeux alarmants de Jack ne font rien pour me rassurer.
Je sens mon visage se décomposer. Ce regard si malveillant pointé sur moi me fait perdre tous mes moyens. La façon qu'il a d'exercer des petites pressions sur le cou d'Isaac avec son poignard me fait monter en pression. De quel droit ose t-il le toucher ? Il me répugne. Pauvre Isaac, sa bouche tremblante menace de lâcher un cri à chaque seconde qui s'écoule. Ses yeux effarouchés soutiennent mon regard et me transmettent toute la peur qu'il ressent.
- Lâchez-le immédiatement ! dis-je d'une voix tremblante de colère.
- Je vois que tu n'as pas changé. Toujours aussi insolente, ricane l'homme en relâchant légèrement la pression du poignard. C'est pourtant minime mais je le vois. Il faut que je détourne son attention jusqu'à que son emprise sur Isaac se réduise au maximum. Ainsi je pourrais agir pour le libérer de ses griffes. Puis le son de sa voix arrive à mon cerveau. Je l'ai déjà entendu quelque part, mais où ? Si seulement je n'avais pas une si petite mémoire ...
- Si tu veux mon avis, ça ne te va pas de perdre ta langue ma jolie.
- Je ne veux pas de votre avis et je n'ai pas perdu ma langue ! dis-je hargneusement. Je le fusille du regard et essaye de lui transmettre toute la haine que je ressens pour lui.
- Ne fais pas ses yeux là ma jolie, je vais te rendre le garçon.
- Je le veux tout de suite, clamé-je en insistant sur les trois derniers mots.
- Tu es tellement adorable quand tu t'énerves mais je ne peux pas faire ça car vois-tu te céder Isaac n'est vraiment pas mon genre. Je veux quelque chose en échange.
J'aurais du m'en douter. Cet vermine a quelque chose derrière la tête et je compte bien lui faire cracher le morceau assez rapidement. Je n'ai pas l'intention de laisser Isaac souffrir pendant qu'il s'amuse à me faire ses petites phrases mystères inutiles.
- Qu'est ce que vous voulez ?
- Patience ma jolie, patience. Je sais que tu n'es pas pressée après tout ta famille ne t'attends pas pour dîner n'est ce pas ?
- Qu'est ce que vous en savez ? Vous ne savez rien de moi.
Il ricane d'un air mauvais. Ça me frappe de plein fouet. Je viens de comprendre.
- Détrompe toi. J'en sais beaucoup plus sur toi que tu ne le penses, dit-il.
- C'est vous ! Vous êtes l'homme qui m'a parlé dans la forêt ! m'exclamé-je.
- Je commençais à croire que tu ne comprendrais jamais, dit-il tandis qu'un horrible rictus se forme sur ses lèvres.
Des centaines de questions fusent dans ma tête. Elles sortent de tous les côtés. J'ai beau boucher chaque passage pour les empêcher d'arriver, elles trouvent toujours le moyen de sortir.
- Pourquoi avez-vous dit être mon oncle ?
- J'ai n'ai dit que la stricte vérité, ma jolie fait preuve de perspicacité, je m'impatiente.
C'est lui Elena. C'est lui le responsable de tous tes malheurs. Fais lui la peau tant qu'il en ai encore temps, me chuchote une petite voix.
Je cherche à la faire taire mais elle continue.- Aurais-tu un problème ma jolie ? m'interroge l'homme.
Pourquoi me demande t-il ça ? Je comprends quelques instants que c'est du au fait que j'ai les sourcils froncés et les yeux fermés. J'ai du me concentrer plus que je ne le croyais sur cette voix. D'où vient elle et comment fait-elle pour s'insinuer dans mon cerveau ? Je n'en sais rien mais c'est vraiment étrange. J'espère que Jack saura m'éclairer sur ce mystère. Enfin si on arrive à sortir d'ici vivant. Une chose est sûre, cet homme n'a pas l'air de vouloir nous laisser tranquille de si tôt. Je reporte mon attention sur Isaac qui me regarde avec des yeux si implorants qu'ils me brisent le coeur.
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Le Royaume d'Élenwë
Paranormal"Dans un terrible le chaos, la Terre va tomber, Tu régneras sur le globe dans les flammes et la terreur. Eilinel vainvue, sombrera dans l'obscurité. Mais les 2 élus seront bientôt en route, Pleins d'espoir d'emporter la victoire. " Quand les sentim...