Leçon n°41

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" Lui : Tu croyais t'allais aller où là ? Déjà tu pars quand j'te dis de partir.

Moi en m'approchant de lui : Sinon quoi ?

Et là, il m'embrasse.

J'ai même pas eu le temps de réagir que j'entends un bruit. Titi avait assité à toute la scène et savait désormais que j'avais menti et que j'habitais à Marseille..."

Je vois Titi s'en aller en courant, enfin en essayant de courir avec ses talons, je suis paniquée. Elle a tout entendu wesh ! Elle sait que j'ai menti. Mais d'un autre côté je comprends rien à ce qu'il vient de se passer, et quand je réalise enfin, la colère monte d'un coup.

Je lui fout une giffle.

Ouais, je lui fout une giffle. Faut arrêter de se foutre de ma gueule. Pour tout ce qu'il m'a fait, je disais jamais rien, j'essayer de pas calculer, mais là... mais là ! C'est impossible que je me retienne plus longtemps, il a dépassé les limites. Putain ! Tellement j'ai la rage, tellement je suis énervée, mes larmes coulent toutes seules. Il est parti vraiment trop loin là putain, me frapper il pouvait, m'insulter aussi s'il voulait, mais ça non wesh.
J'ai jamais voulu pleurer devant lui pour pas flancher et paraître faible mais là j'arrive même pas à retenir tellement qu'en moi ça bouillonne comme de la chorba quinze minutes avant le ftour.

Après la giffle que je lui ai mise il est toujours aussi choqué.

Moi : C'était mon premier baiser putain t'avais pas le droit !

Je le regarde une dernière fois avec dégoût puis je me met à courir derrière Adah pour essayer de la rattraper et de tout lui expliquer.

Moi en courant derrière elle : Titi ! Titi ! Adah... Mais Adah, attend steuplai.

Elle marche vite sans s'arrêter ni même se retourner, mes talons me font un mal de Djibou depuis le début de la soirée et en plus maintenant je cours avec. Je suis désespérée wesh.

Je me jette par terre et crie bien fort pour qu'elle m'entende.

Moi : Aïeeeee. Aïeeeeee, j'ai mal ! J'me suis cassée la jambe je crois, OH PUTAIN JE VOIS UN BOUT D'OS !

Elle se retourne et court vers moi puis elle s'accroupie à côté de moi.

Elle : ÇA VA ? Sana, ça va !? T'as mal où ?! Mais pourquoi y a pas de sang... ? Oh putain mais qu'est-ce que j'suis conne.

Elle se relève et allait se remettre à marcher mais je lui en laisse pas le temp, je l'attrape par le bras et la retient.

Elle : Lâche-moi ! Lâche-moi, t'as rien du tout. De toute façon t'es qu'une mythomane pathologique.

Moi : Mais laisse-moi m'expliquer au m-....

Elle : T'EXPLIQUER DE QUOI ? Tu dors mytho, tu manges mytho, tu ronfles mytho, tu pètes mytho, tu...

Moi : Mytho de quoi ? Je t'ai pas menti, je t'ai juste pas dis que j'avais déménagé.

Elle : Ah ouais, tu m'as pas menti ? - elle imite ma voix - " Allô Titi ? Ah nan tu peux pas passer parce que j'suis chez mon oncle dans le 92, ouais ouais je dois faire la vaisselle là salut. Bip bip. "

Code de la rue : Survivre à MarseilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant