Leçon n°46

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" Lui en rigolant : Ça sert à rien d'aller à ton taff, t'en a plus ; je leur ai dit que j'étais ton frère et que tu démissionnais."

/ Salam alaykoum les Sananoes, refaite voir un peu vous êtes dans quelle team ? Parce que vos commentaires et vos débats me tuent. 😂

J'fais tomber mon sac par terre.

Moi : C'est une blague ?

Lui toujours en rigolant : Nan.

Moi : Pourquoi t'as fais ça ?

Lui : Et toi pourquoi tu faisais ce taff ?

Moi : Parce que j'aime bien ramasser la merde. Putain, mais t'es con ou quoi ! Tu crois quand il pleut c'est des billets qui tombent ? Putaaaain mais j'ai envie de t'insulter sa mère la tchoin.

Lui : Te gène pas.

Moi : Putain d'enculé de merde. Espèce de grosse merde égoïste va ! Tu crois tout tourne autour de ta gueule ? Que la vie c'est amoursucré.com ? Tout l'monde est pas toi hein, il suffit pas d'vendre j'sais pas quel merde et ayez c'est bon on vie bien.

Lui : J'suis pas un dealer moi.

Moi : Ouais et tu t'payes des Range Rover avec les poils de ton cul peut-être ? Allez allez j'suis pas conne.

Lui : J'suis pas un dealer.

Moi : Ouais si tu le dis, peut importe ce que tu vends, tu peux même vendre des yoyo j'en ai rien à foutre.

J'sais pas pourquoi j'ai dis ça mais sur le moment j'étais tellement zehef j'vous jure que j'disais n'importe quoi.

Moi : Putain frère t'es un poison c'est grave, qu'est-ce que je t'ai fais moi hein ? Tu m'connaissais même pas que tu me cassais déjà les couilles.

Lui :  J'sais pas. J'aime bien, ça m'amuse.

J'abandonne. Je prends mes affaires et je cours pour rentrer dans l'entreprise et aller voir ma responsable.

Ma responsable : Bha qu'est-ce que vous faites ici Sana ?

Moi : Bonjour madame, je viens travailler.

Elle : Votre frère m'a dit que vous démissionnez.

Moi : Euh oui mais c'était une blague.

Elle : Ah mais la vie n'est pas une blague Sana hein, vous connaisez le taux de chômage en France ? Vous connaissez le nombre de gens qui tuerait pour être à votre place ?

Moi : Donc que je présume que je peux plus travailler ici ?

Elle : Vous présumez bien.

Quelle pute. Je sors sans lui dire au revoir, j'suis énervée de fouuuu. Je vais dans ma voiture, j'ouvre la boîte à gants, dedans y a un petit canif que Memed m'avait donné y a longtemps pour me défendre si jamais quelqu'un veut me violer. Je le prends, je me dirige vers la voiture d'ma responsable et je plante mon couteau dans une de ses roues.

Code de la rue : Survivre à MarseilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant